Sommaire d'Aurélia de Nerval

« Sommaire d'Auréfia, Le héros est tenaillé par le sentiment d'avoir commis une faute vis-à-vis de sa bien-aimée, Aurélia, dont il implore le par­ don.

La présence d'ê�
 connus et la croyance en l'immorta­ lité lui apportent un réconfort.

Elles le poussent dans cette exploration d'un monde où, au plus fort de ses délires, le rêve s'épanche dans la vie réelle.

Il est soumis à divers voyages ini­ tiatiques: en Allemagne, au pays de son enfance, dans l'au­ delà, où il retrouve ses ancêtres.

Sa propre destinée est asso­ ciée au destin de l'humanité tout entière.

Il entrevoit la certitude de l'immortalité, et s'interroge sur l'harmonie universelle.

Dix ans plus tard, à la suite d'une chute dans la propriété d'un ami, le héros voit ses hallucinations renaître.

Il fait alors une seconde descente aux Enfers.

Il est obsédé par la présence d'un double auprès de lui, qui voudrait prendre sa place et conquérir Auré­ lia.

Il se dit que son orgueil est peut-être à l'origine de son échec.

(Première partie) Le héros pense avoir manqué dans l'au-delà ( comme dans sa vie) son union avec sa bien-aimée.

Il se juge maudit à jamais et se réfugie dans la foi religieuse, qu'il ne se résoud pas à disso­ cier des exigences de la raison ; il aspire au fond à une harmo­ nie nouvelle dont il fera d'abord l'expérience par le sentiment bienfaisant d'appartenir à une communauté humaine.

Un malade, Saturnin, ancien soldat d'Afrique, lui sera alors d'un grand secours. Il se lie avec lui comme avec un double apaisant et �=
le repos dans l'appréhension de la femme comme archétype. Dans la série de rêves racontés dans les Mémorables, le héros ne laisse plus de borne à son lyrisme pour chanter cette harmonie retrouvée et il insiste encore sur sa volonté de « fixer le rêve et [d']en connaître le seuil».

Ainsi la nouvelle aurait suivi avec une fidélité chronologique les principales crises de Nerval. Dans Aurélia, la volonté d'anonymat est omniprésente; «Aurélia» -véritable archétype féminin -laisse souvent la place à «A ***» puis à«***».

Certes, il arrive au héros de parler de ses oncles, de son père ou de sa mère, de ses amis tels Paul ou Georges, d'évoquer son « excellent médecin» ou un malade, Saturnin, mais sans autres précisions.

(Seconde partie). »