Somalie (2001-2002): Décomposition du GNT
Publié le 24/09/2020
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Somalie (2001-2002): Décomposition du GNT
Malgré le plébiscite de la Constitution au Somaliland (Nord-Ouest, printemps
2001), la communauté internationale restait réservée sur ce vote en faveur de la
sécession de ce territoire.
De plus, la transition vers un système politique
moins dépendant des clans suscitait une crise durable.
Souffrant d'une mauvaise
santé, le président du Somaliland Mohamed Ibrahim Egal est mort le 3 mai 2002.
Le vice-président, Dahir Riyale Kahin, a repris la présidence jusqu'aux
élections prévues pour 2003.
Le Puntland (nord-est de la Somalie) était, jusqu'à l'été 2001, la seule région
de la Somalie à avoir échappé à des affrontements d'ampleur.
Le refus
d'Abdullahi Yusuf Ahmed d'abandonner la présidence du Puntland au terme de son
mandat, les aides fournies par le gouvernement national de transition (GNT) à
ses opposants, le jeu éthiopien contribuaient à radicaliser les enjeux,
entraînant des affrontements armés et surtout une impasse politique, malgré une
médiation de la société civile locale et de la diaspora.
En mai 2002, A.
Yusuf
Ahmed reprenait militairement le contrôle de tout le Puntland.
À Mogadiscio, le GNT, issu de la conférence de réconciliation nationale d'Arta
(mai-septembre 2000), malgré le soutien diplomatique djiboutien, l'aide
financière de pays arabes et les pressions des Nations unies, se révélait
incapable de répondre aux espérances les plus modestes de la population.
Outre
la prévarication des aides qui lui avaient été octroyées, ses seules actions
d'ampleur ont été de participer aux combats dans la région de Kismayo (sud)
pendant l'été 2001 et de soutenir en sous-main toutes les tentatives de
déstabilisation des zones encore calmes du pays.
Le 28 septembre 2001, après les attentats perpétrés le 11 aux États-Unis,
l'organisation fondamentaliste somalienne al-Itehaad al-Islaamiyya était mise à
l'index par Washington et, le 7 novembre, la principale compagnie somalienne,
al-Barakaat, voyait ses avoirs gelés et une partie de son personnel arrêtée sous
l'accusation d'avoir financé via al-Itehaad le réseau du chef terroriste Oussama
ben Laden, soupçonné d'avoir organisé les attentats.
Six mois plus tard, aucune
preuve ne permettait d'accréditer les accusations américaines.
La nouvelle donne internationale a eu plusieurs conséquences.
D'une part, elle a
rappelé l'importance du rôle joué par les islamistes dans la constitution du GNT
et a légitimé a posteriori l'opposition de l'Éthiopie à ce dernier, ainsi que
son appui à certaines factions pourtant déconsidérées, et ses actes de
déstabilisation.
Ce soudain regain d'intérêt de la communauté internationale pouvait laisser
augurer une nouvelle dynamique politique.
En l'espace de quelques semaines,
pourtant, il était devenu clair que les États-Unis ne souhaitaient pas se
réinvestir militairement ou diplomatiquement dans ce dossier.
L'Union
européenne, et notamment l'Italie, a exprimé peu à peu sa très grande déception
face au GNT et le besoin d'une réconciliation, mais sans prendre d'initiative
significative.
La gesticulation militaire occidentale laissait les pays voisins de la Somalie.
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