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soiologie et suicide - cours sur Diurkheim

Publié le 13/05/2022

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« Comm - x Objectifs du cours : □ Expliquer des variations de taux de suicide □ Distinguer enquêtes quantitatives et enquêtes qualitatives sur le suicide □ Différencier corrélation et causalité □ Comprendre qu’un idéal-type rend intelligible une réalité Plan du cours : I/ Les régularités du suicide hier et aujourd’hui 1/ Un sujet sensible et des chiffres à manipuler avec prudence 2/ Evolution et géographie du désespoir 3/ Qui refuse d’exister ? Classe, âge, sexe, sexualité (et taille) 4/ Quand et comment ? II/ Modéliser les suicides 1/ Égoïste Vs.

Altruiste : trop peu ou trop de groupe 2/ Le suicide fataliste, pas d’issue face à des normes trop lourdes 3/ Suicide anomique : démoralisé-e par des moyens limités 4/ Se tuer au travail, un suicide vindicatif ? Introduction :  Question vidéo (Arte, avril 2019, 3mns) : https://www.youtube.com/watch?v=sLtNImBwzjI 1/ Que se passe-t-il (notamment) en 1897 ? Le français et universitaire Emile Durkheim, père de la sociologie, publie l’ouvrage Le suicide, il essaie de comprendre scientifiquement la mort volontaire, dans ce que Durkheim croit être un contexte d’épidémie de tristesse collective (fin XIXe siècle). 2/ Quelles sont les 3 explications qu’Emile Durkheim rejettent à ce moment-là pour expliquer le suicide ? La folie, la dépression et le climat.

Il est à l’inverse convaincu que le suicide est lié à des appartenances sociales, ce n’est pas un phénomène psychologique, personnel et isolé. 3/ Quelles méthodes utilise-t-il ? Les statistiques et la comparaison entre des groupes (variations du taux de suicide) 4/ Pourquoi est-il dit « que nous ne sommes pas tous égaux face au suicide » ? Car au XIXe l’appartenance à certains groupes (des ♀, des cathos, des parents, des ruraux) a tendance à protéger du suicide tandis que l’appartenance à d’autres groupes (des hommes, des protestants, des célibataires, des urbains, etc.) a tendance à exposer au suicide. ► Problématique : Durkheim avait-il raison d’affirmer que le suicide ne se manifeste pas au hasard dans la population mais qu’il est favorisé ou au contraire empêché par l’appartenance des individus à des groupes sociaux ? Est-ce à dire que refuser d’exister n’est pas un choix lié à des circonstances personnelles mais le résultat de forces sociales ? L’analyse durkheimienne est-elle encore pertinente 123 ans après son livre ? I. Les régularités du suicide hier et aujourd’hui 1) Un sujet sensible et des chiffres à manipuler avec prudence Document 1 : De quoi parle-t-on ? (Source : Le Monde, 6 février 2018) 5/ Comment se calcule un taux de suicide ? Ce n’est pas un pourcent, c’est le nombre de suicides dans une population rapporté à la taille de cette population au cours d’une année (proportion).

Par convention, ce chiffre est exprimé pour 100 000 habitants (plus rarement pour 1 million d’habitants).

On parle aussi de taux d’incidence du suicide parfois. 6/ Quelle est la source des chiffres brutes du suicide en Fr.

? Au XIXe siècle, les sources sont judiciaires, elles deviennent aussi sanitaires à partir du début du XXe siècle.

Ces dernières sont la principale source aujourd’hui : c’est le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de Décès (CépiDc) qui se charge de certifier la nature du décès (unité de l’INSERM). »

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