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SNECMA

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 6 septembre 1967 Série C-45 Fiche N• 1959 SNECMA 1.

Dans la ré_organisation de l'industrie aéronautique française, entreprise en jan­ vier 1967, et qui n'est pas achevée, la Société nationale d'étude et de construction de moteurs d'aviation (SNECMA) semble devoir être peu touchée par les regroupe­ ments en cours.

Pourtant cette grande société nationale a connu des heures difficiles et n'aurait pu soutenir la rude concurrence des constructeurs américains et britan­ niques si des accords de coopération avec certains d'entre eux n'avaient pas été conclus.

2.

Fondée par le gouvernement provisoire en novembre 1945 dans la perspective d'une vaste rénovation économique de la France, à l'époque des nationalisations, la SNECMA voyait très grand.

Son effectif dépassa un moment celui de tout autre fabricant de moteurs au monde.

Elle dut procéder à des réductions massives de personnel qui entraînèrent de graves conflits sociaux en 1950.

La SNECMA s'était lancée dans un programme ambitieux de fabrication de moteurs qui ne trouvèrent pas d'acheteurs, leurs caractéristiques ne permettant aucune comparaison avec les moteurs américains et britanniques concurrents.

3.

Une attitude plus prudente a permis de redresser cette situation.

D'autre part, en 1959, la SNECMA a conclu un accord avec la United Alrcraft Corporation pour la construction sous licence d'un réacteur Pratt and Whitney.

La puissante firme américaine détient depuis cette date 10 Ofo du capital de la SNECMA et continue à fournir à la société française des licences pour la fabrication de certains réacteurs comme le JT-9D.

Mais un turboréacteur purement français fabriqué par la SNECMA, I'Atar, dont différents modèles équipent les Mirage, a connu un grand succès.

4.

La SNECMA collabore avec la firme anglaise Bristol Siddeley pour la réalisation du moteur Olympus 593 destiné à l'avion Concorde.

En coopération avec la même firme, la SNECMA prépare une nouvelle famille de moteurs destinés à l'aviation civile comme à l'aviation militaire, les M 45.

Le M 45G devait équiper l'avion à géométrie variable franco-britannique dont la fabrication a été abandonnée en juin 1947.

Enfin, la SNEèMA participera à la fabrication du turboréacteur Rolls-Royce RB-207 destiné à l'airbus.

5.

L'activité de la SNECMA ne se limite pas à la création de turbines aéronau­ tiques.

Elle a créé des Divisions atomique, de l'électronique (ELECMA) et des tur­ bines industrielles (TURBOMA).

Elle possédait une Division des engins de l'espace qui a fusionné en mars 1967 avec la Société d'étude de propulsion par réaction (SEPR) et une partie de Nord-Aviation pour former France-Propulsion, société privée.

La SNECMA emploie 12 500 personnes.

Depuis août 1966, elle a commencé à occuper les nouvelles installations de son usine de Corbeil, la plus moderne d'Europe (80 hec­ tares, 128 000 m2 d'ateliers qui abriteront 6000 personnes en 1969).

6.

La prospérité de la SNECMA est liée aux besoins militaires.

Or les commandes militaires sont arrêtées.

Les seules possibilités sont celles du Mirage F1 (moteur Atar 9 k 50) et peut-être d'un avion à géométrie variable français.

Quant aux com­ mandes civiles, elles se limitent à I'Oiympus 593, l'airbus n'étant pas certain. 2 / 2. »

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