Slovénie (1997-1998)
Publié le 24/09/2020
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Slovénie (1997-1998)
Le 6 janvier 1998, deux agents des services secrets slovènes ont été surpris en
Croatie, alors qu'ils utilisaient un matériel d'écoutes ultramoderne, ayant
permis un suivi précis de la guerre de 1992-1995 en Bosnie et en Krajina.
Le
ministre de la Défense, Jelko Kacin, a dû démissionner.
Ces événements, qui ne
sont pas sans précédents, ont laissé affleurer, entre l'ombre du passé
communiste et l'imitation involontaire de l'Italie des années 1969-1978, un
visage inquiétant ou ridicule de la jeune démocratie slovène, tout en révélant
des relations relativement conflictuelles avec la Croatie.
Parallèlement, le Parti du peuple (Ljudska stranka), nouvelle appellation des
démocrates-chrétiens depuis leur défaite électorale du 10 novembre 1996, a été
accusé par la presse d'avoir bénéficié d'un financement illégal.
Son président,
Marjan Podobnik, a réfuté ces accusations, soutenant qu'elles avaient été
suscitées par les lobbies économiques et politiques (libéraux-démocrates,
principal parti de la coalition gouvernementale).
L'actualité a aussi été marquée par l'effort de préparation à l'intégration à
l'Union européenne (UE) - depuis juin 1997 le pays fait partie des pays
éligibles, tandis qu'il a été conduit par l'OTAN (Organisation du traité de
l'Atlantique nord).
Le Premier ministre Janez Dmovsek s'est rendu dans les
principales capitales européennes, pour préparer la réunion du 12 mars 1998 à
Londres, qui a marqué les débuts solennels des négociations entre les Quinze
(chefs d'État et de gouvernement) et les candidats à l'adhésion.
La plus
controversée des réformes engagées s'est révélée être celle du système de
retraites.
Le ministre du Travail, Tone Rop, a annoncé le 27 mars 1998 un recul
de l'âge de la retraite à soixante-cinq ans.
Une série de manifestations, le "
printemps des syndicats ", débutait.
La retraite à soixante ans était un
héritage titiste que l'évolution, notamment démographique, du pays (la Slovénie
est, avec la Grèce, le pays de la région où la fécondité est la plus basse) ne
permettait plus d'assumer.
La Slovénie apparaît ainsi hésiter entre la volonté d'être le meilleur élève de
la nouvelle classe européenne et la crainte de voir la maîtrise de son destin
lui échapper, ce qui peut nourrir un nationalisme identitaire..
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