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Slovaquie (2004-2005): Modification du paysage politique

Publié le 23/09/2020

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« Slovaquie (2004-2005): Modification du paysage politique En 2004, outre la poursuite des réformes engagées, le paysage politique s’est modifié, un nouveau président de la République a été élu et le pays a adhéré successivement à l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique nord), le 29 mars, et à l’Union européenne (UE) le 1er mai. Le premier semestre 2004 a été marqué par une série de scrutins qui ont démontré le décrochage de l’opinion vis-à-vis des élites politiques, en particulier gouvernementales.

L’élection présidentielle d’avril a vu le succès d’Ivan Gasparovic, ancien président du Parlement, qui l’a emporté au second tour (59,9 %) contre l’ancien Premier ministre Vladimir Meciar (1994-1998).

Le principal candidat de la majorité gouvernementale, Eduard Kukan, a été éliminé après le premier tour.

Le même jour se déroulait un référendum d’initiative populaire (provoqué par l'opposition et des syndicats) en vue d’éventuelles élections législatives anticipées.

Les partis de la coalition avaient appelé à l’abstention.

Les résultats du référendum n’ont pas été validés pour cause de participation insuffisante.

En juin, enfin, les élections au Parlement européen ont été marquées par un record d’abstention (83,16 %). Sur le plan extérieur, bien qu’elle ait refusé d’augmenter son contingent, la Slovaquie est restée un allié solide des États-Unis dans le conflit irakien.

La mort de trois soldats slovaques en juin a provoqué des polémiques sur la politique atlantiste du gouvernement, sans que cela ne modifie en rien l’engagement slovaque.

En février 2005, la Slovaquie a accueilli le « sommet » États-Unis-Russie offrant au gouvernement une belle occasion de se targuer d’une alliance renforcée avec les États-Unis. Sur le plan intérieur, la coalition gouvernementale a dû recourir à des alliances de circonstance pour faire adopter ses réformes.

Dans l’opposition, en décembre 2004, toutes les petites formations de gauche ont été absorbées par le Smer de Robert Fico qui espère être en mesure de former le gouvernement après les élections de 2006. Sur le plan économique, les réformes se sont poursuivies ; mi-octobre 2004, les lois de réforme du système de santé ont été définitivement adoptées, un nouveau système de retraite a été mis en place au début de 2005.

Par ailleurs, le Parlement a adopté en mai 2004 une loi dite « anti-discrimination » qui prévoit l’hypothèse de discrimination positive. Début septembre, c’est l’opérateur italien Enel qui a été choisi comme investisseur stratégique dans l’électricité slovaque (SE), dont il a pris le contrôle à hauteur de 66 %.. »

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