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Slovaquie (1998-1999): Gouvernement de coalition

Publié le 23/09/2020

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« Slovaquie (1998-1999): Gouvernement de coalition L'année 1998 a été marquée par les élections.

Après l'expiration du mandat présidentiel, le 2 mars 1998, le Parlement n'a pas réussi, malgré huit tentatives, à élire un nouveau président de la République. La tension sociale s'est accentuée (malgré la croissance du PIB de 4,4 %), surtout à cause de la stagnation des salaires et de la crise dans la santé et l'enseignement.

Le taux de chômage atteignait 14 % fin 1998.

Accusé de clientélisme, de corruption et de malversations lors des privatisations, le gouvernement de Vladimir Mečiar a fait adopter une loi électorale désavantageuse pour l'opposition.

Cette dernière a réagi en créant la Coalition démocratique slovaque (CDS) allant de la droite à la social-démocratie ; les trois partis hongrois ont constitué le Parti de la coalition hongroise (PCH).

Rudolf Schuster, le maire populaire de Kosice, a fondé le Parti de la compréhension civique (PCC).

V.

Meciar a essayé de sauver sa position par un référendum sur l'interdiction de la privatisation des entreprises et des banques d'importance stratégique, qui, n'ayant attiré que 44,06 % des électeurs, n'a pas été validé. A l'issue des législatives du 26 septembre 1998, le Mouvement pour une Slovaquie démocratique (HZDS) de V.

Meciar est resté le parti le plus puissant avec 27 % des voix, mais ses alliés, les nationalistes du Parti national slovaque, n'ont obtenu que 9,07 % des voix, et l'Union des travailleurs slovaques n'a même pas réussi à entrer au Parlement.

Par ailleurs, la CDS a obtenu 26,33 % des suffrages, le Parti de la gauche démocratique (PGD) 14,66 %, le PCH 9,12 %, et le PCC 8,01 %. Le 30 octobre se constituait un nouveau gouvernement de coalition derrière Mikulás Dzurinda de la CDS, avec des ministres de la coalition hongroise, du PGD et du PCC.

Disposant d'une majorité constitutionnelle de 93 députés sur 150, il a fait passer la loi sur l'élection au suffrage universel du président de la République, poste auquel R.

Schuster a été élu en mai 1999.

Le gouvernement a décidé la révision des privatisations en cas de violation de la loi, supprimé les pratiques anti démocratiques dans le contrôle des médias et des commissions parlementaires et aboli des mesures discriminatoires envers les minorités.

Il a renoué le dialogue avec la Hongrie et la République tchèque et renouvelé énergiquement les démarches visant à l'intégration à l'Union européenne et à l'OTAN.. »

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