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Slovaquie (1996-1997)

Publié le 23/09/2020

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« Slovaquie (1996-1997) 1996 a été pour l'économie slovaque une troisième année d'essor, avec le taux de croissance le plus élevé (6,9 %) des pays post-communistes d'Europe centrale, devant la Pologne, et avec l'inflation la plus basse (5,4 %). Malgré ce résultat, qui a définitivement enterré l'idée que l'économie slovaque n'était pas viable après la partition de la Tchéco-Slovaquie, la position internationale du pays s'est fragilisée.

Le but proclamé par Vladimir Mevciar et son parti, le Mouvement pour une Slovaquie démocratique (HZDS), d'entrer dans l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) et l'Union européenne, s'est de plus en plus éloigné.

Les représentants de ces deux institutions ont en effet, à maintes reprises, reproché au gouvernement des atteintes aux principes démocratiques, entre autres pour ce qui est du non-droit de regard de l'opposition sur les services secrets et sur les médias du service public, et l'ajournement de la loi sur la situation des minorités, concernant en particulier la nombreuse minorité magyare. Le gouvernement a cru bon d'organiser un référendum sur l'entrée du pays à l'OTAN.

Le président Michal Kovac a regroupé avec cette consultation un autre référendum portant sur le principe d'élection directe du président de la République, initiée par l'opposition et soutenue par plus d'un demi-million de signatures.

Cependant, le ministère de l'Intérieur n'a pas fait imprimer cette seconde question sur les bulletins et les électeurs ont boycotté les urnes, les 23 et 24 mai 1997 (seulement 9,53 % de participation). La commission électorale a déclaré le référendum "torpillé", mais non pas "invalidé", à cause de la faible participation. Le processus de rassemblement d'une opposition éclatée a représenté une évolution importante dans la vie politique.

Au printemps 1996 avait commencé à se constituer la "coalition bleue" des partis de droite et du centre.

Après le fiasco du référendum, elle s'est agrandie du petit Parti social-démocrate et du parti des Verts, devenant ainsi la coalition "arc-en-ciel".

Le Parti de la gauche démocratique a conservé une politique indépendante de l'opposition. La coalition au pouvoir a tiré ponctuellement profit de la nouvelle division territoriale de l'État.

Depuis le 26 juin 1996, la République est divisée en 8 régions et 79 districts, les régions ayant de 540 000 à 768 000 habitants.

Mais ces unités devraient prochainement avoir des représentants élus.. »

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