Skikda
Publié le 16/05/2020
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1 Troisième ville de l'Est algérien, après Constantine
et Annaba (ex·BOne), Sklkda est, depuis l'indépendance, l'un des p61es de l'lndustrtallutlon de cette région.
Située sur l'emplacement de la ville antique de Rusicade,
Sklkda (ex-Philippeville) a été, depuis sa création par la
colonisation française en 1838 jusqu'à l'indépendance,
une ville principalement orientée vers la commerclall saUon des produits agricoles de la riche plaine de Phi
lippeville.
Après l'avènement du régime issu du coup
d'État du
19 juin 1965 et la mise en pratique de son
programme de développement, elle tend à devenir l'un
des centres économiques les plus importants de l'Algérie.
2 Conçue dans le cadre du premier plan quadriennal,
la réalisation du complexe
pétrochimique de Skikda a
été confiée à un consortium de sociétés françaises, dont les plus importantes sont Technlp et Ensa.
Son coQt est évalué à un milliard de francs français, dont 675 millions, qui représentent la part algérienne, ont
été avancés par I'OCI (Organisme algéro-françals de coopéraUon Industrielle) et le reste pris en charge par
les partenaires français au sein de la Somalgaz (Société
mixte algérienne de gaz).
3 Composée de trois unités construites par Technlp et
l'Air liquide, l'usine de liquéfaction qui traite le gaz saha· rien de Hassl R'Mel est entrée en fonction en 1972, non sans poser quelques problèmes techniques à ses
responsables.
Elle a une capacité de 4,5 milliards de
mètres cubes, dont 3,8 milliards sont exportés vers la France.
Selon le gouvernement algérien, cet ensemble
- estimé à 900 millions de francs -devrait être amorti
en six ans.
Les deux autres unités, qui sont en cours de
construction par l'entreprise anglo-amérlcalne Pritchard
Rodes, doivent porter la production totale de l'usine de
Skikda à 6 milliards de mètres cubes en
1976, puis à 9 milliards en 19n.
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