Sitting Bullvers 1831-1890Grand chef sioux, " Taureau assis " fut l'un des derniers guerriers indiens à tenter des'opposer à l'expansion inéluctable de l'emprise américaine sur les territoires et les culturesdes tribus indiennes d'Amérique du Nord.
Publié le 23/05/2020
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Sitting Bull
vers 1831-1890
Grand chef sioux, “ Taureau assis ” fut l’un des derniers guerriers indiens à tenter de
s’opposer à l’expansion inéluctable de l’emprise américaine sur les territoires et les cultures
des tribus indiennes d’Amérique du Nord.
Né près de Grand River, dans le Dakota du Sud,
Tatanka Iyotake, plus tard surnommé Sitting Bull, était le fils d'un chef sioux.
Le jeune
homme se distingua rapidement par ses prouesses guerrières lors d'affrontements avec des
tribus rivales et avec la cavalerie américaine.
Dans les années 1860-70, il organisa et mena la
résistance des Indiens des plaines à l'expansionnisme des colons américains.
En 1876, la ruée
vers l'or et le développement des chemins de fer du nord incitèrent le gouvernement
américain à proposer aux Sioux une réserve éloignée de leur territoire natal.
Sitting Bull
refusa que les Indiens quittent leurs terres ancestrales et déterra la hache de guerre.
Les
événements sanglants qui s'enchaînèrent aboutirent à la célèbre bataille de Little Big Horn, où
les troupes du général Custer furent massacrées par les guerriers indiens de Crazy Horse
(“ Cheval fou ”).
Les représailles menées par la cavalerie américaine contraignirent les
guerriers de Sitting Bull et de Crazy Horse à trouver refuge au Canada, d'où ils revinrent
après l'amnistie de 1881.
En 1885, Sitting Bull participa à des conférences et à des spectacles
de cirque (le Wild West Show ) avec Buffalo Bill.
En 1890, il reprit avec ferveur le rite ancestral
de la Danse des Esprits , qui devait permettre de chasser l'homme blanc des territoires indiens
et opérer la résurrection des guerriers morts au combat.
C’est à l’occasion de l’un de ces
rituels qu’il fut tué par les forces de police auxiliaires indiennes..
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