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siphon.

Publié le 08/12/2021

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siphon. n.m., tubulure en forme de U renversé, ou galerie souterraine naturelle de
même forme, qui permet de transvaser un liquide d'un plan d'eau supérieur à un plan
d'eau inférieur, après l'avoir élevé au-dessus du plan d'eau supérieur. Un siphon ne peut
fonctionner que s'il a été amorcé. Cet amorçage est réalisé par une succion effectuée
sur son extrémité aval ou par une montée transitoire du niveau amont au-dessus du
point haut du siphon. Une telle montée assure un début d'écoulement naturel, qui se
maintient ensuite lorsque le niveau amont redescend. C'est ce second phénomène qui
se produit naturellement dans la célèbre fontaine de Vaucluse, où un modeste cours
d'eau souterrain emplit progressivement une cavité jusqu'à l'amorçage d'un siphon de
sortie qui la vide rapidement. Le siphon se désamorce alors et le processus précédent
se répète.
Le mot siphon a fait l'objet de plusieurs extensions contestables. C'est ainsi qu'on
qualifie de siphon des bouteilles en verre épais, contenant de l'eau chargée en gaz
carbonique dissous sous pression, comportant une soupape commandée par une
détente latérale, soupape qui obture la tubulure de sortie alimentée par un tube
plongeant au fond de la bouteille. L'action manuelle sur la détente provoque l'ouverture
de la soupape et la sortie du liquide, non par effet de siphon, mais sous l'effet de la
pression interne de gaz carbonique régnant au-dessus de la phase liquide. On qualifie
également de siphons les gardes d'eau placées sur l'écoulement des appareils sanitaires,
gardes qui n'apportent aucun obstacle à la vidange de leur contenu, mais s'opposent à
tout retour ultérieur d'air ou de gaz nauséabonds à partir des égouts. Ces gardes d'eau
sont constituées par un tube en U raccordé à l'appareil sanitaire au sommet de l'une de
ses branches, et se déversant vers la vidange par un second tube en U renversé
formant trop-plein mais ne s'amorçant pas comme un vrai siphon ; le fond du premier U
reste ainsi toujours rempli de liquide. Les siphons de vidange modernes sont constitués
par une capacité raccordée à l'appareil par un tube plongeur central et connectée à la
vidange par un embout latéral ; le fond de la capacité reste toujours rempli d'eau. De
telles gardes d'eau constituent simultanément des séparateurs de corps étrangers qui
peuvent être extraits par un embout soudé sur le fond du premier U (fermé par un
bouchon fileté) dans les siphons tubulaires, ou par dévissage de l'ensemble du fond de la
capacité principale dans les siphons à plongeur.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
spéléologie
vauclusienne (source)

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