Singapour.
Publié le 08/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Singapour.. Ce document contient 992 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Encyclopédie
Singapour. en anglais Singapore. État de l'Asie du Sud-Est,
membre du Commonwealth. Singapour est un archipel à
l'extrémité sud de la péninsule Malaise, dont le sépare le détroit de
Johore, large de moins de deux kilomètres. Il comprend cinquante
îlots et une île principale (appelée également Singapour), où se
situe la ville de Singapour, capitale de l'État. La République de
Singapour est dotée d'un régime parlementaire. Une Assemblée
législative, élue pour cinq ans au suffrage universel, élit le
président de la République, dont le rôle est honorifique. Le Premier
ministre est le véritable détenteur du pouvoir exécutif. Le parti de
l'Action du peuple domine la vie politique. Une réforme électorale,
en 1990, a instauré l'élection du président de la République au
suffrage universel.
Géographie.
Les trois quarts des habitants de cette véritable cité-État qu'est Singapour sont d'origine
chinoise (en majorité des Fujians et des Cantonais), tandis que 14 % sont d'origine
malaise et quelque 5 % d'origine indienne (Tamouls). Le chinois (mandarin), le malais, le
tamoul et l'anglais sont les langues officielles, mais de nombreux dialectes sont en usage.
Dans les années soixante, la population a augmenté de 30 %. Cette très forte croissance
démographique, qui était due en partie à un niveau élevé de la natalité, a été jugulée au
cours de la décennie suivante par un contrôle des naissances extrêmement vigoureux. Le
pays a aujourd'hui la croissance démographique la plus faible de l'Asie, avec le Japon. Mais
il doit compter avec la présence, sur son sol, de 300 000 travailleurs immigrés
La structure urbaine actuelle résulte d'une mutation spectaculaire et rapide : au cours
des années soixante, la totalité des « slums » (bidonvilles), où s'entassait au moins le tiers
de la population, a été résorbée. Une douzaine de villes nouvelles ont été édifiées dans
l'ouest et dans le nord de l'île, tandis que le centre historique a été complètement
remodelé, les gratte-ciel remplaçant les taudis chinois. Peu de villes non sinistrées ont
connu une telle métamorphose en un temps aussi court.
Singapour est un des premiers « nouveaux pays industriels » à avoir fondé son essor
sur l'activité portuaire et sur une industrie d'exportation à forte participation étrangère. Le
port, qui est à l'origine de la fortune de Singapour, est le deuxième du monde avec un trafic
de l'ordre de 290 millions de tonnes, et est aussi le deuxième port à conteneurs du monde.
Il se double d'un très important centre de réparations navales avec une vingtaine de cales
sèches. Chantiers navals et pétrochimie (« raffinage-relais ») ont joué un rôle moteur dans
ce développement, ainsi que des organismes comme la Jurong Town Corporation, qui a
installé, dans le sud-ouest de l'île, la plus grande zone franche industrielle (avec ville
nouvelle intégrée) de l'Asie du Sud-Est. Industries textiles et industries électroniques, où
figurent quelque trois cents grandes multinationales, jouèrent également un rôle essentiel
dans le processus d'industrialisation, mais Singapour procède à son tour à la délocalisation
de ses industries de main-d'oeuvre (vers la Malaysia et l'Indonésie), pour développer le
secteur tertiaire. Singapour accentue ainsi une vocation de place financière et de centre de
services international que le retour de Hongkong à la Chine communiste, effectif en 1997,
a déjà commencé à favoriser.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
nouveaux pays industriels - centre commercial d'Orchard Road, à Singapour,
page 3485, volume 7
Singapour - vue générale de la ville, page 4792, volume 9
Singapour - l'entrée du port, page 4792, volume 9
Singapour - l'usine électronique Western Digital, page 4792, volume 9
Histoire.
Point de passage obligé entre les mondes chinois, indien et insulindien, Singapour accueillit
du IIe au VIIe siècle des entrepôts de marchands navigateurs. Adossée au royaume de
Sh?vijaya au VIIIe siècle, elle fut, sous le nom de Tumaski, un port prospère, mais connut
une phase de déclin à partir du XIIe siècle jusqu'au XVe siècle. Protégée par le sultan
javanais de Malacca, elle connut alors un essor continu comme comptoir commercial.
Enjeu de luttes au XVIe siècle entre Portugais et Espagnols, puis au XVIIe siècle entre
Hollandais et Anglais, Singapour fut achetée en 1819 par le Britannique Thomas Stamford
Raffles au sultan de Johore, pour le compte de la Compagnie des Indes orientales. Les
Britanniques développèrent sa vocation commerciale autour d'un port libre et accentuèrent
sa vocation stratégique pour le contrôle de l'empire. Réunie aux autres comptoirs
britanniques de la péninsule Malaise dans le cadre des Straits Settlements (Établissements
des détroits), elle devint une colonie de la Couronne en 1867, comprenant Penang,
Malacca et Labuan. Base navale en 1921, elle vit affluer des populations chinoises qui,
attirées par sa prospérité, dépassèrent rapidement en nombre les populations malaises
autochtones.
L'archipel fut occupé par le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale et devint en
1946 une colonie distincte lors de la dissolution des Straits Settlements, puis accéda à
l'autonomie au sein du Commonwealth en 1959, avant d'intégrer brièvement la nouvelle
Fédération de Malaysia (1963-1965). Dirigé d'une manière autoritaire par Lee Kuan Yew,
chef du PAP (People's Action Party), il déclara alors, en août 1965, son indépendance au
nom de son identité chinoise et proclama, en décembre, la République. Membre de l'ASEAN
(Association des nations du Sud-Est asiatique) et bien intégrée aux circuits des capitaux
mondiaux, Singapour a développé son port et s'est imposée comme un État industriel très
performant en tentant de créer une société nouvelle - et étroitement contrôlée par l'État -
sur des valeurs inspirées du confucianisme.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
ANSEA (Association des nations du Sud-Est asiatique)
Asie
Asie - Histoire - L'Asie contemporaine
Asie du Sud-Est
Dragons (les Quatre)
Indonésie - Histoire - La colonisation européenne
Malaysia
nouveaux pays industriels
port
Straits Settlements
Les natifs de ce lieu
Charteris (Leslie Charles Bowyer Yin, dit Leslie)
Les médias
Singapour - carte physique
Singapour - tableau en bref
Singapour - tableau en chiffres
Malaysia - carte physique
Asie - carte physique
Asie - carte politique
Les livres
nouveaux pays industriels - transport en commun rapide, à Singapour, page 3484,
volume 7
port - conteneurs dans le port de Singapour, page 4046, volume 8
Singapour. en anglais Singapore. État de l'Asie du Sud-Est,
membre du Commonwealth. Singapour est un archipel à
l'extrémité sud de la péninsule Malaise, dont le sépare le détroit de
Johore, large de moins de deux kilomètres. Il comprend cinquante
îlots et une île principale (appelée également Singapour), où se
situe la ville de Singapour, capitale de l'État. La République de
Singapour est dotée d'un régime parlementaire. Une Assemblée
législative, élue pour cinq ans au suffrage universel, élit le
président de la République, dont le rôle est honorifique. Le Premier
ministre est le véritable détenteur du pouvoir exécutif. Le parti de
l'Action du peuple domine la vie politique. Une réforme électorale,
en 1990, a instauré l'élection du président de la République au
suffrage universel.
Géographie.
Les trois quarts des habitants de cette véritable cité-État qu'est Singapour sont d'origine
chinoise (en majorité des Fujians et des Cantonais), tandis que 14 % sont d'origine
malaise et quelque 5 % d'origine indienne (Tamouls). Le chinois (mandarin), le malais, le
tamoul et l'anglais sont les langues officielles, mais de nombreux dialectes sont en usage.
Dans les années soixante, la population a augmenté de 30 %. Cette très forte croissance
démographique, qui était due en partie à un niveau élevé de la natalité, a été jugulée au
cours de la décennie suivante par un contrôle des naissances extrêmement vigoureux. Le
pays a aujourd'hui la croissance démographique la plus faible de l'Asie, avec le Japon. Mais
il doit compter avec la présence, sur son sol, de 300 000 travailleurs immigrés
La structure urbaine actuelle résulte d'une mutation spectaculaire et rapide : au cours
des années soixante, la totalité des « slums » (bidonvilles), où s'entassait au moins le tiers
de la population, a été résorbée. Une douzaine de villes nouvelles ont été édifiées dans
l'ouest et dans le nord de l'île, tandis que le centre historique a été complètement
remodelé, les gratte-ciel remplaçant les taudis chinois. Peu de villes non sinistrées ont
connu une telle métamorphose en un temps aussi court.
Singapour est un des premiers « nouveaux pays industriels » à avoir fondé son essor
sur l'activité portuaire et sur une industrie d'exportation à forte participation étrangère. Le
port, qui est à l'origine de la fortune de Singapour, est le deuxième du monde avec un trafic
de l'ordre de 290 millions de tonnes, et est aussi le deuxième port à conteneurs du monde.
Il se double d'un très important centre de réparations navales avec une vingtaine de cales
sèches. Chantiers navals et pétrochimie (« raffinage-relais ») ont joué un rôle moteur dans
ce développement, ainsi que des organismes comme la Jurong Town Corporation, qui a
installé, dans le sud-ouest de l'île, la plus grande zone franche industrielle (avec ville
nouvelle intégrée) de l'Asie du Sud-Est. Industries textiles et industries électroniques, où
figurent quelque trois cents grandes multinationales, jouèrent également un rôle essentiel
dans le processus d'industrialisation, mais Singapour procède à son tour à la délocalisation
de ses industries de main-d'oeuvre (vers la Malaysia et l'Indonésie), pour développer le
secteur tertiaire. Singapour accentue ainsi une vocation de place financière et de centre de
services international que le retour de Hongkong à la Chine communiste, effectif en 1997,
a déjà commencé à favoriser.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
nouveaux pays industriels - centre commercial d'Orchard Road, à Singapour,
page 3485, volume 7
Singapour - vue générale de la ville, page 4792, volume 9
Singapour - l'entrée du port, page 4792, volume 9
Singapour - l'usine électronique Western Digital, page 4792, volume 9
Histoire.
Point de passage obligé entre les mondes chinois, indien et insulindien, Singapour accueillit
du IIe au VIIe siècle des entrepôts de marchands navigateurs. Adossée au royaume de
Sh?vijaya au VIIIe siècle, elle fut, sous le nom de Tumaski, un port prospère, mais connut
une phase de déclin à partir du XIIe siècle jusqu'au XVe siècle. Protégée par le sultan
javanais de Malacca, elle connut alors un essor continu comme comptoir commercial.
Enjeu de luttes au XVIe siècle entre Portugais et Espagnols, puis au XVIIe siècle entre
Hollandais et Anglais, Singapour fut achetée en 1819 par le Britannique Thomas Stamford
Raffles au sultan de Johore, pour le compte de la Compagnie des Indes orientales. Les
Britanniques développèrent sa vocation commerciale autour d'un port libre et accentuèrent
sa vocation stratégique pour le contrôle de l'empire. Réunie aux autres comptoirs
britanniques de la péninsule Malaise dans le cadre des Straits Settlements (Établissements
des détroits), elle devint une colonie de la Couronne en 1867, comprenant Penang,
Malacca et Labuan. Base navale en 1921, elle vit affluer des populations chinoises qui,
attirées par sa prospérité, dépassèrent rapidement en nombre les populations malaises
autochtones.
L'archipel fut occupé par le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale et devint en
1946 une colonie distincte lors de la dissolution des Straits Settlements, puis accéda à
l'autonomie au sein du Commonwealth en 1959, avant d'intégrer brièvement la nouvelle
Fédération de Malaysia (1963-1965). Dirigé d'une manière autoritaire par Lee Kuan Yew,
chef du PAP (People's Action Party), il déclara alors, en août 1965, son indépendance au
nom de son identité chinoise et proclama, en décembre, la République. Membre de l'ASEAN
(Association des nations du Sud-Est asiatique) et bien intégrée aux circuits des capitaux
mondiaux, Singapour a développé son port et s'est imposée comme un État industriel très
performant en tentant de créer une société nouvelle - et étroitement contrôlée par l'État -
sur des valeurs inspirées du confucianisme.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
ANSEA (Association des nations du Sud-Est asiatique)
Asie
Asie - Histoire - L'Asie contemporaine
Asie du Sud-Est
Dragons (les Quatre)
Indonésie - Histoire - La colonisation européenne
Malaysia
nouveaux pays industriels
port
Straits Settlements
Les natifs de ce lieu
Charteris (Leslie Charles Bowyer Yin, dit Leslie)
Les médias
Singapour - carte physique
Singapour - tableau en bref
Singapour - tableau en chiffres
Malaysia - carte physique
Asie - carte physique
Asie - carte politique
Les livres
nouveaux pays industriels - transport en commun rapide, à Singapour, page 3484,
volume 7
port - conteneurs dans le port de Singapour, page 4046, volume 8
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Singapour
- Singapour (2005-2006): Lee Hsien Loong vainqueur des élections
- Singapour (1996-1997)
- Singapour (1995-1996)
- Singapour