Singapour (2000-2001): Inégalités croissantes
Publié le 23/09/2020
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Singapour (2000-2001): Inégalités croissantes
Au pouvoir depuis plus de dix ans, le Premier ministre Goh Chok Tong et le Parti
de l'action du peuple ont continué à bien contrôler l'agenda politique de la
Cité du Lion.
Les prochaines élections étant prévues pour la fin 2001 au plus
tôt, l'heure n'était pas encore aux débats de fond.
De nouveaux journaux à grand tirage sont apparus, mais la diversité d'opinion
n'a pas gagné de terrain.
Le député d'opposition J.
B.
Jeyaretnam, l'un des
trois seuls opposants parmi les 92 législateurs, a été acculé à la faillite et
risquait d'avoir à quitter la vie politique.
En revanche, dans la tradition
londonienne de Hyde Park, les autorités ont ouvert un Speakers' Corner au parc
Hong Lim, près de Chinatown, où tout sujet peut être abordé à l'exception des
questions de religion et de race.
Selon des sources officielles, l'écart de revenus entre pauvres et riches s'est
accru.
Les ménages les moins fortunés (10 % de la population) ont vu leurs
revenus mensuels chuter de 147 à 76 dollars entre 1998 et 1999.
Les plus riches
(20 %) ont, quant à eux, enregistré une multiplication par quinze des leurs.
Entre-temps, le gouvernement a annoncé des hausses de salaires de 4 % à 50 %,
selon les catégories, pour les fonctionnaires, les parlementaires et les
ministres.
Ces augmentations ont soulevé la colère des Singapouriens, les
petites entreprises et les petits commerces luttant encore contre les séquelles
du ralentissement régional.
Pour maintenir la compétitivité, la tendance était
également à faire venir de la main-d' œuvre étrangère non qualifiée.
Les
étrangers, toutes catégories confondues, représentaient en 2000 26 % de la
population totale, contre 13,9 % en 1990.
L'ancien Premier ministre Lee Kuan Yew (1959-1990) a publié, à soixante-dix-sept
ans, la seconde partie de ses Mémoires (From Third World to First-The Singapore
Story : 1965-2000, publié en 2000), où il raconte comment la cité-État a quitté
le tiers monde pour parvenir au développement global (la première partie, The
Singapore Story, est parue en 1999).
Un voyage en Fédération de Malaisie, son
premier en dix ans, lui a permis de décocher quelques flèches à l'endroit du
Premier ministre Datuk Seri Mahathir, notamment à propos de la condamnation
d'Anwar Ibrahim, son ancien dauphin.
La brouille a toutefois été sans gravité.
Ce pays, l'un des plus prospères du monde en termes de revenu moyen par
habitant, a connu une croissance exceptionnelle de 9,9 % pour l'an 2000.
Le
chômage est tombé à 2,5 % après avoir atteint un record de 4,3 % en 1998.
Les
multinationales et autres grandes sociétés reliées aux pouvoirs publics, comme
Singapore Airlines ou Singapore Telecom, contribuent le plus directement à ces
résultats.
Mais les premiers chiffres pour l'année 2001, surtout en matière
d'exportations, annonçaient un fléchissement général.
En mars 2001, la société
publique Sing Tel, dirigée par Lee Hsien Yang (fils de Lee Kuan Yew), a conclu
l'achat de la société australienne Cable and Wireless Optus pour la somme de 9
milliards de dollars.
La plus coûteuse acquisition de l'histoire de la
République a confirmé l'intention de "Singapour Inc." de s'orienter vers un
développement économique plus audacieux et plus global..
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