Sihanouk Norodom
Publié le 18/05/2020
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Sihanouk Norodom
Homme d’Etat cambodgien
* 31.10.1922, Phnom Penh
Figure centrale du Cambodge depuis plus de 50 ans, Sihanouk,
habile tacticien, louvoie entre les différents camps
politiques, jouant aussi un rôle de médiateur en raison de son
autorité morale.
Roi du Cambodge depuis 1941, il obtient
l'indépendance de son pays lors de la conférence sur
l'Indochine en 1954.
En 1955, il abdique en faveur de son père
duquel il est Premier ministre jusqu'en 1970.
Fondateur et
président du parti populaire socialiste, il prend le titre de
chef de l'Etat (sans être roi) à la mort de son père en 1960.
Soucieux de rester neutre dans le conflit Est-Ouest et tout
particulièrement dans la guerre du Vietnam, il est renversé,
en 1970, par des militaires pro-américains dirigés par Lon
Nol.
Chef du gouvernement en exil en Chine, il s'allie aux
Khmers rouges dirigés par Pol Pot et reprend la tête de l'état
en 1975 après que la victoire de ces derniers a mis fin à la
guerre civile.
En 1976, il doit démissionner pour avoir
critiqué l'orientation terroriste des nouveaux détenteurs du
pouvoir et mis en état d'arrestation.
Après la chute de Pol
Pot en 1979, il émigre, prend la direction de la résistance à
l'occupation vietnamienne, constitue en 1982 un gouvernement
en exil et revient au Cambodge en 1989.
Aux termes de l'accord
de cessez-le-feu signé par les différentes factions de la
guerre civile, y compris les Khmers rouges, Sihanouk redevient
chef de l'état en 1991.
En dépit de la présence de casques
bleus de l'ONU (de 1993 à 1995), il ne parvient pas à accorder
les différentes factions qui se disputent le pouvoir.
Lorsque
la nouvelle constitution, qui fait du Cambodge une monarchie
parlementaire, entre en vigueur, Sihanouk accepte le titre de
roi, mais n’a plus qu'une fonction représentative.
En 1996, il
exige le désarmement d'une partie des Khmers rouges et leur
intégration dans l'armée régulière.
En 1997, il doit accepter
la destitution de son fils, le prince Ranariddh, jusqu'alors
Premier ministre, par le chef du gouvernement d'opposition,
Hun Sen.
En 1998, il exclut de grâcier les "grands criminels
khmers rouges", souhaitant qu'un tribunal international se
saisisse de l'affaire du génocide.
1.
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