Sierra Léone (2001-2002): Nouveau départ ?
Publié le 23/09/2020
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Sierra Léone (2001-2002): Nouveau départ ?
La réélection du président sortant Ahmad Tejan Kabbah, lors du scrutin du 14 mai
2002, a été saluée par une explosion de joie à Freetown et a été unanimement
saluée par la communauté internationale, qui l'a qualifiée d'«aussi transparente
que possible» dans un pays sortant de dix années d'une guerre civile atroce,
laquelle a causé la mort de plus de 200 000 personnes.
Crédité de 70,3 % des
suffrages, A.
T.
Kabbah, ancien haut fonctionnaire du système des Nations unies
âgé de 70 ans, a très vite formé un gouvernement où sa formation politique, le
Parti du peuple sierra-léonais (SLPP), majoritaire au sein de la nouvelle
Assemblée nationale, tenait le haut du pavé.
La présidentielle du 14 mai a
également constitué un test de popularité pour le Front révolutionnaire unifié
(RUF), ancien mouvement rebelle sanguinaire, créé pour l'occasion par les
anciens maquisards de Foday Sankoh - qui devait être jugé pour crimes contre
l'humanité.
Or, celui-ci n'a obtenu que 1,73 % des suffrages, confirmant que le
souvenir des exactions du RUF, passé maître dans l'art d'amputer les membres de
ses victimes, enfants compris, demeurait vivace.
Si Johnny-Paul Koroma, ancien
chef d'une junte militaire, n'a obtenu que 3 % des suffrages, son score au sein
de l'armée (plus de 70 %) n'a pas contribué à rassurer les observateurs
redoutant une nouvelle intrusion des «hommes en tenue» dans le jeu politique.
Des inquiétudes demeuraient quant à la solidité du processus de retour à la paix
: la question de la réinsertion des anciens combattants du RUF, dont on
craignait qu'ils se reconvertissent dans le grand banditisme ; le destin de la
Mission des Nations unies en Sierra Léone (Minusil), dont on ne savait trop, à
la mi-2002, si ses 17 500 soldats resteraient ou partiraient ; ainsi que la
reprise des combats au Libéria.
Le retour des réfugiés et des déplacés dans
leurs villages, souvent détruits, ainsi que le manque de fonds pour une aide
alimentaire dont l'objectif serait de couvrir leurs besoins des premiers mois
préoccupaient fortement les organisations humanitaires, craignant des émeutes de
la faim difficilement gérables.
Fort de son programme mettant notamment l'accent sur la lutte contre la
corruption, le président Kabbah croyait pouvoir relever les nombreux défis d'un
pays qui, malgré ses énormes richesses - notamment le diamant -, était classé
par le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) comme le plus
pauvre du monde..
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