Sierra Léone (2000-2001): Négociations obligées avec le RUF
Publié le 23/09/2020
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Sierra Léone (2000-2001): Négociations obligées avec le RUF
L'arrestation, en mai 2000, de Foday Sankoh, l'homme fort du Front
révolutionnaire unifié (RUF), sanguinaire mouvement rebelle tirant son butin de
guerre de l'exploitation des diamants, n'a pas arrangé la situation du pays
(même si, à la mi-2001, on pouvait observer une légère décrispation, notamment
avec la libération par les rebelles de centaines d'enfants-soldats).
La guerre
civile, inaugurée le 23 mars 1991 avec l'attaque d'un poste-frontière par des
rebelles venus du Libéria, a continué de plus belle.
Le gouvernement du
président Ahmad Tejan Kabbah ne maîtrisait plus que la capitale Freetown et ses
environs, le RUF contrôlant une grande partie du nord et de l'est du pays,
riches en gemmes.
En octobre 2000, une équipe d'experts de l'ONU a estimé le
montant des sommes brassées par le commerce des diamants aux fins de la guerre
comme pouvant être compris entre 25 et 125 millions de dollars par an.
Le
pouvoir sierra-léonais était donc dans l'obligation de négocier avec les
rebelles, d'autant que le système de certification d'origine, mis en place pour
empêcher la vente des diamants du RUF par des canaux détournés, s'était révélé
inefficace.
Lors d'une rencontre à Abuja (Nigéria), le gouvernement a annoncé
qu'il pourrait envisager la libération des membres du RUF emprisonnés, sans pour
autant préciser si F.
Sankoh serait concerné.
Persécutés dans le sud de la Guinée par l'armée de ce pays, accusés par celle-ci
d'être les complices du RUF sur le territoire guinéen, 55 000 réfugiés
sierra-léonais avaient pu rentrer dans leur pays fin mars 2001, souvent après
une marche éreintante à travers la forêt.
Dans l'impossibilité de rentrer dans
leurs villages, ils ont été regroupés dans des camps au sud-ouest du pays, où
ils bénéficiaient d'une assistance humanitaire moindre, étant désormais
considérés comme des déplacés à l'intérieur de leur propre pays.
Sur le plan militaire, à la mi-avril 2001, la Mission des Nations unies en
Sierra Léone (Minusil) s'est déployée dans le principal fief du RUF (est du
pays).
Pour éviter l'impuissance dénoncée en mai 2000 lors de la prise en otages
de casques bleus par les rebelles, le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé, le
30 mars 2001, de renforcer la Minusil, dont l'effectif devait passer de 12 160 à
17 500 soldats..
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