Sidi Bou-Saïd.
Publié le 06/12/2021
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Sidi Bou-Saïd.
Sidi Bou-Saïd, village tunisien situé à 20 km au nord-est de Tunis, juché sur le cap Carthage, au flanc d'une falaise de plus de 100 m de haut, le djebel Manâr, tombant à pic
dans la mer Méditerranée.
Un ribat (ou monastère fortifié) appartenant à une chaîne de forts défendant le golfe de Tunis occupait le site depuis le
IXe
siècle. Au
XIIIe
siècle, il passe sous la domination
de la confrérie religieuse soufie (voir soufisme) dirigée par Abou Saïd Khalafa ben Yahia, mort en 1236. Après une courte période d'occupation par les Espagnols (15351574), des musulmans chassés d'Andalousie s'y installent et, devenus pirates, se placent sous la protection de Sidi Bou-Saïd, le saint patron du village.
Le djebel demeure un haut lieu de spiritualité, attirant l'hommage des confréries religieuses, cependant, au
XVIIIe
siècle, les princes, ministres et membres de la dynastie
husaïnide y font construire palais et maisons de campagnes. Le site devient leur lieu de séjour favori pendant la saison estivale, et ils y attirent musiciens et lettrés. Célèbre
depuis le début du
XXe
siècle, Sidi Bou-Saïd devient un lieu de rendez-vous international pour les artistes. En 1915, le baron anglais d'Erlanger, peintre orientaliste
renommé, obtient la protection du site et entreprend la restauration des palais, la revalorisation de l'architecture tunisienne traditionnelle et le renouveau de certaines
formes d'artisanat. Le village est devenu une véritable image d'Épinal de la Tunisie traditionnelle, avec ses maisons aux murs blancs ponctués de volets et moucharabiehs
bleus et ses ruelles pavées et pentues.
Sidi Bou-Saïd.
Sidi Bou-Saïd, village tunisien situé à 20 km au nord-est de Tunis, juché sur le cap Carthage, au flanc d'une falaise de plus de 100 m de haut, le djebel Manâr, tombant à pic
dans la mer Méditerranée.
Un ribat (ou monastère fortifié) appartenant à une chaîne de forts défendant le golfe de Tunis occupait le site depuis le
IXe
siècle. Au
XIIIe
siècle, il passe sous la domination
de la confrérie religieuse soufie (voir soufisme) dirigée par Abou Saïd Khalafa ben Yahia, mort en 1236. Après une courte période d'occupation par les Espagnols (15351574), des musulmans chassés d'Andalousie s'y installent et, devenus pirates, se placent sous la protection de Sidi Bou-Saïd, le saint patron du village.
Le djebel demeure un haut lieu de spiritualité, attirant l'hommage des confréries religieuses, cependant, au
XVIIIe
siècle, les princes, ministres et membres de la dynastie
husaïnide y font construire palais et maisons de campagnes. Le site devient leur lieu de séjour favori pendant la saison estivale, et ils y attirent musiciens et lettrés. Célèbre
depuis le début du
XXe
siècle, Sidi Bou-Saïd devient un lieu de rendez-vous international pour les artistes. En 1915, le baron anglais d'Erlanger, peintre orientaliste
renommé, obtient la protection du site et entreprend la restauration des palais, la revalorisation de l'architecture tunisienne traditionnelle et le renouveau de certaines
formes d'artisanat. Le village est devenu une véritable image d'Épinal de la Tunisie traditionnelle, avec ses maisons aux murs blancs ponctués de volets et moucharabiehs
bleus et ses ruelles pavées et pentues.
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