Sicile.
Publié le 08/12/2021
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Sicile. en italien Sicilia. région d'Italie, la plus grande île de la Méditerranée. 25 708 km2.
5 164 300 habitants. De forme triangulaire, elle est séparée de l'Italie péninsulaire par le
détroit de Messine, large de 3 km seulement au niveau de la ville de ce nom. Région dotée
d'un statut particulier, divisée en neuf provinces (Agrigente, Caltanissetta, Catane, Enna,
Messine, Palerme, Raguse, Syracuse, Trapani), elle a pour capitale régionale Palerme.
Géographie.
Le relief de la Sicile est dissymétrique. Au nord, prolongeant la Calabre, court sur 250 km
une chaîne montagneuse dont l'altitude varie de 1 300 à 1 900 m (monts Péloritains,
Nebrodi, Madonie). Au sud se développent les plateaux calcaires des monts Iblei. Entre les
deux, à l'est, s'élève l'Etna (1 570 km2, 3 345 m d'altitude en 1992), volcan toujours actif.
Les trois quarts de l'île sont constitués de collines argilo-sableuses se terminant par des
côtes basses. Le climat méditerranéen est très irrégulier et devient vite rude et sec à
l'intérieur. La végétation est très dégradée et les cours d'eau, les fiumare, souvent à sec.
Tremblements de terre et glissements de terrain (frane) sont fréquents. La pauvreté de l'île
ne s'explique pourtant pas par ces conditions naturelles, mais par les conséquences
d'invasions successives qui ont figé la Sicile dans une sorte d'immobilisme économique et
social. Elle est donc devenue une terre d'émigration. Son économie repose sur l'agriculture,
avec une céréaliculture extensive à l'intérieur et des cultures plus variées (vigne, fruits,
agrumes) sur le littoral est et nord (Conca d'Oro de Palerme). La pêche conserve une
certaine importance. Du point de vue de l'industrie, l'extraction du soufre et du sel est en
déclin, mais celle de la potasse et surtout celle du pétrole à Gela et Raguse ont attiré des
industries (pétrochimie à Augusta). La société Fiat a ouvert une usine à Termini Imerese.
Le commerce, les transports et le tourisme, balnéaire ou culturel (Taormina, Syracuse,
Agrigente, îles Lipari) soutiennent un fort secteur tertiaire. Cette économie est commandée
par les villes chefs-lieux de province dont Palerme, Messine et Catane.
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Les livres
géologie - coulée de lave sur les flancs de l'Etna, en Sicile, page 2152, volume 4
Sicile - coulées de lave au pied de l'Etna (vers 500 m d'altitude), page 4775,
volume 9
Histoire.
Peuplée à l'origine de Sicanes, de Sicules et d'Élymes, la Sicile noua au IIe millénaire avant
J.-C. des rapports commerciaux avec le monde mycénien et accueillit des colons
phéniciens. Elle devint au VIIIe siècle avant J.-C. terre d'accueil de colons grecs qui y
fondèrent de nombreuses cités, dont Gela et Syracuse. Celle-ci imposa son hégémonie sur
l'île au Ve siècle avant J.-C. Après les avoir repoussés en 480 avant J.-C., les Grecs durent
céder aux Carthaginois la partie occidentale de l'île (378 avant J.-C.). La Sicile, grâce à ses
richesses agricoles et minières, connut alors un remarquable développement et devint l'un
des centres de la culture hellène.
La rivalité gréco-carthaginoise facilita la conquête de l'île par les Romains. Carthage dut
abandonner la Sicile à la suite de la première guerre punique (241 avant J.-C.). Syracuse
tomba en 212 avant J.-C. Première des provinces romaines, la Sicile pâtit de la présence
de ses nouveaux colons, particulièrement sous la République : alors « grenier à blé » de
Rome, elle fut soumise aux prévarications de ses gouverneurs. Parmi eux Verrès,
propréteur de Sicile en 73-71 avant J.-C., demeura célèbre pour les plaidoiries que Cicéron
prononça contre lui.
Passé la période romaine, l'histoire de la Sicile fut celle d'une suite de conquêtes : prise
par les Vandales (468 après J.-C.), puis par les Ostrogoths (491), l'île fut reconquise par
Byzance en 535, et rattachée à l'Empire d'Orient. Les Arabes s'y implantèrent à partir de
827 et repoussèrent plusieurs tentatives de reconquête byzantine. Ils furent chassés par
les Normands de Roger Ier en 1091. La Sicile devint alors le centre d'une brillante
civilisation, synthèse des traditions arabes et byzantines et de l'apport roman, et ses
souverains normands, tout en ne cessant de l'embellir (monuments de Palerme,
cathédrales de Monreale et de Cefalù), jouèrent un rôle majeur en Méditerranée. En 1194,
la Sicile revint par héritage aux Hohenstaufen ; l'empereur germanique Frédéric II (11971250) lui conféra un nouvel éclat en faisant d'elle le centre de ses États. Échue en 1265 à
Charles I er d'Anjou, qui s'était allié à la papauté contre les impériaux, la Sicile se souleva
contre l'occupant français lors des « Vêpres siciliennes » (1282). Elle revint alors à l'Aragon
et demeura indépendante du royaume de Naples jusqu'en 1442, date à laquelle elle lui fut
rattachée sous le nom de royaume des Deux-Siciles. L'île commença alors à péricliter. Ses
institutions féodales étaient frappées d'inertie. En 1713, après la guerre de la Succession
d'Espagne, la Sicile revint aux ducs de Savoie qui, en 1716, durent la céder (en échange de
la Sardaigne) à l'Autriche. À la suite de la guerre de la Succession de Pologne, la Sicile passa
aux Bourbons d'Espagne (1735). Pendant l'occupation du royaume de Naples par les
Français, les Bourbons se réfugièrent dans l'île, mais, après leur restauration en 1815, leur
administration devint de plus en plus rigide, et la Sicile perdit la relative autonomie dont elle
avait joui jusqu'alors. Après deux tentatives de soulèvement en 1820 et 1848, les Siciliens
se rallièrent sans peine à Garibaldi et à l'Italie unifiée en 1860. La Sicile, qui obtint en 1948
un statut d'autonomie, conserva néanmoins ses particularismes. Elle pâtit encore d'une
pauvreté endémique et demeure aujourd'hui soumise aux exactions de la Mafia.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Frédéric - SICILE - Frédéric III d'Aragon
Guillaume - SICILE - Guillaume Ier le Mauvais
Guillaume - SICILE - Guillaume II le Bon
Guillaume - SICILE - Guillaume III
Les livres
Sicile - le théâtre antique de Taormina, face à l'Etna, sur la côte ionienne,
page 4775, volume 9
Sicile - le temple de la Concorde, à Agrigente, page 4775, volume 9
Sicile - la piazza Pretoria dans le centre de Palerme, page 4775, volume 9
théâtre - le théâtre de Segeste, en Sicile, page 5165, volume 9
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Les corrélats
Agrigente
Carthage
Catane
Charles - SICILE - Charles Ier d'Anjou
Enna
Etna
Frédéric - SICILE
Garibaldi Giuseppe
Gela
Grande-Grèce
Italie - Géographie - L'organisation de l'espace
Italie - Géographie - La vie économique - L'agriculture
Italie - Géographie - Les conditions naturelles - Le relief
Italie - Histoire - Des seigneuries à la domination étrangère
Italie - Histoire - La marche vers l'unité
Italie - Histoire - Les communes et la lutte entre les papes et les empereurs
Lipari (îles)
Mafia
Marsala
Méditerranée - Histoire - La rupture de l'unité
Méditerranée - Histoire - Les premières civilisations de la mer
Messine
M ezzogiorno
Mille (expédition des)
Monreale
Palerme
Phéniciens - Les colonies phéniciennes
Pierre - SICILE - Pierre Ier
Pierre - SICILE - Pierre II
Raguse
Roger - Roger Ier
Syracuse
Taormina
Termini Imerese
Tràpani
Vêpres siciliennes
Les natifs de ce lieu
Gorgias
Les médias
Europe - carte physique
Europe - carte politique
Italie - carte physique
Les livres
Etna, page 1742, volume 4
Mafia, page 2974, volume 6
Palerme, page 3673, volume 7
Italie - le théâtre grec de Syracuse (Ve siècle avant J.C.), page 2619, volume 5
Italie - Mosaïque de la villa Casale, à Piazza Armerina (Sicile), page 2625, volume 5
Sicile. en italien Sicilia. région d'Italie, la plus grande île de la Méditerranée. 25 708 km2.
5 164 300 habitants. De forme triangulaire, elle est séparée de l'Italie péninsulaire par le
détroit de Messine, large de 3 km seulement au niveau de la ville de ce nom. Région dotée
d'un statut particulier, divisée en neuf provinces (Agrigente, Caltanissetta, Catane, Enna,
Messine, Palerme, Raguse, Syracuse, Trapani), elle a pour capitale régionale Palerme.
Géographie.
Le relief de la Sicile est dissymétrique. Au nord, prolongeant la Calabre, court sur 250 km
une chaîne montagneuse dont l'altitude varie de 1 300 à 1 900 m (monts Péloritains,
Nebrodi, Madonie). Au sud se développent les plateaux calcaires des monts Iblei. Entre les
deux, à l'est, s'élève l'Etna (1 570 km2, 3 345 m d'altitude en 1992), volcan toujours actif.
Les trois quarts de l'île sont constitués de collines argilo-sableuses se terminant par des
côtes basses. Le climat méditerranéen est très irrégulier et devient vite rude et sec à
l'intérieur. La végétation est très dégradée et les cours d'eau, les fiumare, souvent à sec.
Tremblements de terre et glissements de terrain (frane) sont fréquents. La pauvreté de l'île
ne s'explique pourtant pas par ces conditions naturelles, mais par les conséquences
d'invasions successives qui ont figé la Sicile dans une sorte d'immobilisme économique et
social. Elle est donc devenue une terre d'émigration. Son économie repose sur l'agriculture,
avec une céréaliculture extensive à l'intérieur et des cultures plus variées (vigne, fruits,
agrumes) sur le littoral est et nord (Conca d'Oro de Palerme). La pêche conserve une
certaine importance. Du point de vue de l'industrie, l'extraction du soufre et du sel est en
déclin, mais celle de la potasse et surtout celle du pétrole à Gela et Raguse ont attiré des
industries (pétrochimie à Augusta). La société Fiat a ouvert une usine à Termini Imerese.
Le commerce, les transports et le tourisme, balnéaire ou culturel (Taormina, Syracuse,
Agrigente, îles Lipari) soutiennent un fort secteur tertiaire. Cette économie est commandée
par les villes chefs-lieux de province dont Palerme, Messine et Catane.
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Les livres
géologie - coulée de lave sur les flancs de l'Etna, en Sicile, page 2152, volume 4
Sicile - coulées de lave au pied de l'Etna (vers 500 m d'altitude), page 4775,
volume 9
Histoire.
Peuplée à l'origine de Sicanes, de Sicules et d'Élymes, la Sicile noua au IIe millénaire avant
J.-C. des rapports commerciaux avec le monde mycénien et accueillit des colons
phéniciens. Elle devint au VIIIe siècle avant J.-C. terre d'accueil de colons grecs qui y
fondèrent de nombreuses cités, dont Gela et Syracuse. Celle-ci imposa son hégémonie sur
l'île au Ve siècle avant J.-C. Après les avoir repoussés en 480 avant J.-C., les Grecs durent
céder aux Carthaginois la partie occidentale de l'île (378 avant J.-C.). La Sicile, grâce à ses
richesses agricoles et minières, connut alors un remarquable développement et devint l'un
des centres de la culture hellène.
La rivalité gréco-carthaginoise facilita la conquête de l'île par les Romains. Carthage dut
abandonner la Sicile à la suite de la première guerre punique (241 avant J.-C.). Syracuse
tomba en 212 avant J.-C. Première des provinces romaines, la Sicile pâtit de la présence
de ses nouveaux colons, particulièrement sous la République : alors « grenier à blé » de
Rome, elle fut soumise aux prévarications de ses gouverneurs. Parmi eux Verrès,
propréteur de Sicile en 73-71 avant J.-C., demeura célèbre pour les plaidoiries que Cicéron
prononça contre lui.
Passé la période romaine, l'histoire de la Sicile fut celle d'une suite de conquêtes : prise
par les Vandales (468 après J.-C.), puis par les Ostrogoths (491), l'île fut reconquise par
Byzance en 535, et rattachée à l'Empire d'Orient. Les Arabes s'y implantèrent à partir de
827 et repoussèrent plusieurs tentatives de reconquête byzantine. Ils furent chassés par
les Normands de Roger Ier en 1091. La Sicile devint alors le centre d'une brillante
civilisation, synthèse des traditions arabes et byzantines et de l'apport roman, et ses
souverains normands, tout en ne cessant de l'embellir (monuments de Palerme,
cathédrales de Monreale et de Cefalù), jouèrent un rôle majeur en Méditerranée. En 1194,
la Sicile revint par héritage aux Hohenstaufen ; l'empereur germanique Frédéric II (11971250) lui conféra un nouvel éclat en faisant d'elle le centre de ses États. Échue en 1265 à
Charles I er d'Anjou, qui s'était allié à la papauté contre les impériaux, la Sicile se souleva
contre l'occupant français lors des « Vêpres siciliennes » (1282). Elle revint alors à l'Aragon
et demeura indépendante du royaume de Naples jusqu'en 1442, date à laquelle elle lui fut
rattachée sous le nom de royaume des Deux-Siciles. L'île commença alors à péricliter. Ses
institutions féodales étaient frappées d'inertie. En 1713, après la guerre de la Succession
d'Espagne, la Sicile revint aux ducs de Savoie qui, en 1716, durent la céder (en échange de
la Sardaigne) à l'Autriche. À la suite de la guerre de la Succession de Pologne, la Sicile passa
aux Bourbons d'Espagne (1735). Pendant l'occupation du royaume de Naples par les
Français, les Bourbons se réfugièrent dans l'île, mais, après leur restauration en 1815, leur
administration devint de plus en plus rigide, et la Sicile perdit la relative autonomie dont elle
avait joui jusqu'alors. Après deux tentatives de soulèvement en 1820 et 1848, les Siciliens
se rallièrent sans peine à Garibaldi et à l'Italie unifiée en 1860. La Sicile, qui obtint en 1948
un statut d'autonomie, conserva néanmoins ses particularismes. Elle pâtit encore d'une
pauvreté endémique et demeure aujourd'hui soumise aux exactions de la Mafia.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Frédéric - SICILE - Frédéric III d'Aragon
Guillaume - SICILE - Guillaume Ier le Mauvais
Guillaume - SICILE - Guillaume II le Bon
Guillaume - SICILE - Guillaume III
Les livres
Sicile - le théâtre antique de Taormina, face à l'Etna, sur la côte ionienne,
page 4775, volume 9
Sicile - le temple de la Concorde, à Agrigente, page 4775, volume 9
Sicile - la piazza Pretoria dans le centre de Palerme, page 4775, volume 9
théâtre - le théâtre de Segeste, en Sicile, page 5165, volume 9
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Agrigente
Carthage
Catane
Charles - SICILE - Charles Ier d'Anjou
Enna
Etna
Frédéric - SICILE
Garibaldi Giuseppe
Gela
Grande-Grèce
Italie - Géographie - L'organisation de l'espace
Italie - Géographie - La vie économique - L'agriculture
Italie - Géographie - Les conditions naturelles - Le relief
Italie - Histoire - Des seigneuries à la domination étrangère
Italie - Histoire - La marche vers l'unité
Italie - Histoire - Les communes et la lutte entre les papes et les empereurs
Lipari (îles)
Mafia
Marsala
Méditerranée - Histoire - La rupture de l'unité
Méditerranée - Histoire - Les premières civilisations de la mer
Messine
M ezzogiorno
Mille (expédition des)
Monreale
Palerme
Phéniciens - Les colonies phéniciennes
Pierre - SICILE - Pierre Ier
Pierre - SICILE - Pierre II
Raguse
Roger - Roger Ier
Syracuse
Taormina
Termini Imerese
Tràpani
Vêpres siciliennes
Les natifs de ce lieu
Gorgias
Les médias
Europe - carte physique
Europe - carte politique
Italie - carte physique
Les livres
Etna, page 1742, volume 4
Mafia, page 2974, volume 6
Palerme, page 3673, volume 7
Italie - le théâtre grec de Syracuse (Ve siècle avant J.C.), page 2619, volume 5
Italie - Mosaïque de la villa Casale, à Piazza Armerina (Sicile), page 2625, volume 5
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