Si le roman est capable de peindre le réel, dans quelle mesure cette réalité est-elle objective ou historique ? L'auteur parvient-il toujours à dissocier le réel du fictif ? Enfin, le roman représente-t-il seulement une vision édulcorée et fantasmée des événements ou plutôt une vérité propre à l'écrivain?
Publié le 21/12/2021
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Si le roman est capable de peindre le réel, dans quelle mesure cette réalité est-elle objective ou historique ? L'auteur parvient-il toujours à dissocier le réel du fictif ? Enfin, le roman représente-t-il seulement une vision édulcorée et fantasmée des événements ou plutôt une vérité propre à l'écrivain?. Ce document contient 1226 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.
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Le roman est avant tout une histoire à caractère fictif.
Ainsi, ce type de définition
nous éloigne a priori de l’idée que le genre du roman est capable de restituer le réel.
Mais
il convient de noter que certains auteurs désirent plus ou moins nous faire croire à la
vraisemblance de leur récit, voire que certains romans sont par essence
autobiographiques.
En somme, ils sont inspirés de faits réels.
Toutefois, il se pourrait que
l’objet du roman repose sur le mélange de la fiction et de la réalité, sur l’union de l’un et
l’autre.
De la sorte, si le roman est capable de peindre le réel, dans quelle mesure cette
réalité est-elle objective ou historique ? L’auteur parvient-il toujours à dissocier le réel du
fictif ? Enfin, le roman représente-t-il seulement une vision édulcorée et fantasmée des
événements ou plutôt une vérité propre à l’écrivain?
I/ Le réel : l’un des moteurs de l’écriture du roman
Du fait de sa complexité et du nombre de récits que l’on peut référencer dans la
catégorie des romans, on s’aperçoit très nettement que ce genre est le plus délicat à
définir.
En effet, le roman évolue et se métamorphose au gré du temps et des courants
littéraires.
Il s’agit d’un genre protéiforme dont l’aptitude principale consiste à s’enrichir de
tous les autres, tels que le théâtre ou l’épopée… Cette caractéristique propre au roman
permet ainsi d’affirmer que selon les cas le genre est capable de restituer du réel.
Qu’il soit
autobiographique ou historique, le roman a une visée typiquement mimétique, car son
écriture cherche à reproduire l’existence sous toutes ses formes et va jusqu’à entraîner le
lecteur vers une représentation vraisemblable du réel.
C’est pourquoi il est impossible de
nier la présence de faits réels dans le roman, même si la norme consiste à définir le roman
sous le terme de fiction.
Le réel apparaît comme une source de création, un moyen pour
l’esprit du lecteur de situer un ou plusieurs personnages au sein d’un contexte familier,
dans une histoire fictive.
Le roman galant, notamment la Princesse de Clèves composé par Mme de
Lafayette au XVII esiècle ou encore philosophique comme Candide de Voltaire au XVIII e
siècle, fonctionnent, par exemple, à la manière de manuels d’histoire, dans la mesure où
ils restituent à la mémoire « contemporaine » la réalité d’une époque révolue.
Ils offrent
de rendre réel des temps anciens et de la sorte il devient possible d’affirmer que ce type
de roman utilise le réel comme un instrument au service d’une histoire fictive pour la rendre
la plus vraisemblable possible.
Que dire alors des romans naturalistes et réalistes qui
naissent au XIX esiècles, des autobiographies, diverses et variées, disséminées au cours
de l’histoire littéraire ou encore des romans historiques, en résumé de ces romans qui ont
pour objet de témoigner le réel, sinon qu’ils s’articulent autour de la réalité.
Une réalité qui
n’est autre que le moteur de l’écriture.
Si le roman est capable de restituer le réel, c’est également un moyen de mieux
nous faire connaître le monde.
Toutefois, ce propos connaît des limites, puisque le genre
du roman subit de nombreuses métamorphoses.
Tous les romans n’utilisent pas
nécessairement « le réel ».
Les romans de Balzac (par exemple : la Comédie Humaine) ou
de Flaubert (par exemple : L’éducation sentimentale ) dressent un véritable portrait de la
société à cette période et sont en effet capables de restituer la vérité.
En revanche, le
roman d’aventure (notamment Robinson Crusoé de Daniel Defoe au XVIIIe siècle) ou le
roman fantastique s’en éloignent car ils n’ont pas pour intention de décrire une réalité,
mais davantage une fiction : ils fonctionnent en quelque sorte comme de pures
représentations de l’esprit, comme des voyages imaginaires.
II/ Le roman ou la nécessité d’avoir recours à la fiction littéraire :
Le recours à la fiction est donc l’un des principes fondamentaux du roman.
Le genre
ne peut pas exclusivement restituer le réel et décrire des événements historiques.
Le
roman n’est pas un article de presse.
Ainsi, l’auteur utilise la fiction littéraire afin d’être
convaincant au yeux de son lecteur, sans pour autant encourir le risque d’être hermétique,
il lui propose un « voyage littéraire ».
Dans ce type de roman il est parfois difficile de
mettre en lumière la fiction et la réalité, car ces deux dimensions ont besoin l’une de l’autre
pour enrichir l’oeuvre et la rendre plaisante.
Le message transmis se doit d’être abordable
indépendamment du contexte ou du type de littérature, car si les événements ou les.
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