Databac

Si Deus pro nobis quis contra nos ? / Si Dieu est pour nous qui sera contre nous ?

Publié le 02/01/2022

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Si Deus pro nobis quis contra nos ? / Si Dieu est pour nous qui sera contre nous ?. Ce document contient 129 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Citations.


« Si D~,,s pro nobû quit contra nos ? Si Dieu est pour nous qui sera contre nous ? Cette expression, répertoriée p&1111j les sentences médiévales (Walther 28437c; 28439c), symbole d'une foi aveugle en l'assistance divine, dérive de l'Epitre aux Romains de saint Paul (8, 31 : EL o 8Eàs vnÈp ~µwv, TtS' Ka8' ~µwv) - lequel renvoyait à un passage d'lsaie (8, 8: µf8' ~µwv o 8e6s, > cf.

aussi 8, 10 et Zacharie, 8, 23 ).

On la retrouve dans l'Evangile de Matthieu ( 1.

23) et dans de nombreux passages de la littérature chrétienne.

L'adage est effective­ ment cité par saint Augustin (Confessions, 12, I, 1 ; De Trinitate.

13.

11, 15; De corruptione et gratia, 7, 15; Sermones, 37) mais aussi par Bernard de Clairvaux (liber ad milites Templi de laude novae militiae, 21 ), Hugues de Saint-Cher (Expositio super Apocalypsim, 14), Léon le Grand (Tractatus, 51, 5); Erasme de Rotterdam (Enchiridion militis Christiani) et Martin Luther ( cf.

Ep., 1107 à Leonhard Kaiser du 20 mai I S27).

On la retrouve aussi dans le Rosarius (Miracle VII, v.

128) et chez Rabelais (Des ecclipses de ceste année, 2).

Mais notre exclamation est aussi fréquemment employée dans les milieux mili­ taires comme une exhortation à l'héroïsme : les Croisés l'utilisaient déjà, et Erasme la contesta dans son Du/ce be/lum inexpertis (cf.

Silvana Seidel Menchi, Erasmo da Rotterdam.

Adagi.

Sei saggi po/itici in forma di proverbi, Turin, 1980, 272) tout en se moquant d'ailleurs des vaines prétentions des belligérants qui s'imaginent tou­ jours que Dieu est de leur côté (cf.

Co//oquia familiaria, Charon ; cf.

aussi L.E.

Halkin, Erasme, Paris, 1987, 23 7) ; Niccolà Tommaseo la reprit de façon ironique dans le Duc d'Athènes en évoquant les hommes qui se réclament constamment de l'autorité des saintes Ecritures pour prouver que chacune de leurs victoires leur vient de Dieu.

Notre fo1111ule revient souvent avec cette signification dans les discours de G.

d' Annunzio, qui fit broder sur les a1111~s de la Régence italienne du Camaro l'inscription Si spiritus pro nobis quis contra nos ?, ).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles