SHS - GossetLa Fin de vie03/01/11La notion de fin de vie a changé , ce qui n'a pas changer dans les idées c'est que la mort de l'autreeffraie.
Publié le 22/05/2020
Extrait du document
«
SHS – Gosset La Fin de vie 03/01/11
La notion de fin de vie a changé , ce qui n'a pas changer dans les idées c'est que la mort de l'autre
effraie.
Epyctete « ne sait tu pas que la source de toute les misères ce n'est pas la mort mais la crainte de la
mort »
Montaigne « philosopher c'est apprendre a mourir »
l'idée de mort est progressivement écartée de notre quotidien ,beaucoup de signes extérieurs
de deuil ont disparus.
La mort devient une perspective qui s'éloigne de plus en plus , le taux de mortalité baisse ,
l'espérance de vie augmente , 78ans pour les hommes , 85 ans pour les femmes et également les
conditions elles même de la mort ont beaucoup changer et s'inscrivent d'avantage dans un contexte
de mort lente.
On ne meurt plus chez soi , la mort s'est déplacée vers l'hôpital , 70% des décès surviennent en
institution .
L'être humain redoute le spectacle de la souffrance , nous ne nous résilions plus a mourir.
I – Soins palliatifs
II – euthanasie
III – droits spécifiques au malade en fin de vie
IV – directives anticipés
I – Soins palliatifs
Il y a une médecine de la fin de vie qui concerne les personnes atteintes d'une maladie
incurable au pronostic fatal à brève échéance , on a la possibilité d' agir sur le confort physique du
malade, de conditionner son confort psychique et son état général .
On a la capacité de traiter la
douleur , les nausées , les escarres (talon ou sacrum).
La loi a évoluée , celle de Juin 1999 est relative aux soins palliatifs et cette loi va nous définir ce
que sont les soins palliatifs : ce sont des soins actifs et continus , pratiqués par une équipe
interdisciplinaire en institution ou a domicile , il vise soulager la douleur , à apaiser la
souffrance psychique , à sauvegarder la dignité de la personne malade et a soutenir son
entourage.
Article 38 du code de déontologie médical qui reprend la même idée : le médecin doit accompagner
le mourant jusqu'à ces derniers moments , assurer par des soins et mesures appropriés la qualité
d'une vie qui prend fin , sauvegarder la dignité du malade et réconforter son entourage.
Le médecin n'a pas le droit de provoquer délibérément la mort.
Cette loi de Juin 1999
prévoit l'accès pour tous aux soins , c'est désormais un droit qui est reconnu par la personne
malade , tout patients a le droit d'accéder a des soins palliatifs , dans le cadre du SROS , il a été mis
en place a l'époque dans les établissement publics et privé ces soins palliatifs , la nouvelle loi a créer
un congé pour qu'un proche puisse accompagner une personne en fin de vie , pour une durée
maximum de 3 mois sans solde mais qui ne pourra pas être refusé par l'employeur .
La législation a continuer d'évoluer avec la loi du 4 Mars 2002 qui insiste très largement sur
la notion de lutte contre la douleur , toute personne a le droit de recevoir des soins visant a soulager
la douleur , cette douleur doit être prévenu , elle doit être prise en compte évaluée et traité .
Tout étudiant peut acquérir des connaissances en matière de soins palliatifs sous l'angle
thérapeutique et sous l'angle relationnel.
La loi du 22 Avril 2005 prévoit l' obligation de créer des lits fléchés aux soins palliatifs , la loi
impose dans chaque service ayant une activité importante en soins palliatifs un référent aux soins.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Les étapes du développementUne des caractéristiques fondamentales pour structurer la notion de vivant est que la vie de tout individua un début (naissance ou éclosion) et une fin (mort).
- La mort de Saint LouisLa fin d'une vie idéale.
- La mort de Saint LouisLa fin d'une vie idéale.
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635), Mespris de la vie et consolation contre la mort, sonnet XCVIII « Qu'est-ce de votre vie ? une bouteille molle ».
- Oscar Wilde aurait dit d'un personnage de Balzac : La mort de Lucien Rubempré est le plus grand drame de ma vie. Marco Vargas Llosa, un auteur contemporain, commentant cette phrase, ajoute : Une poignée de personnages littéraires ont marqué ma vie de façon plus durable qu'une bonne partie des êtres en chair et en os que j'ai connus. Que pensez-vous de ces affirmations ? Vous répondrez en vous appuyant sur des exemples précis et personnels.