SEVIGNE, Marie de Rabutin-Chantal, marquise de
Publié le 23/05/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : SEVIGNE, Marie de Rabutin-Chantal, marquise de (5 février 1626-17 avril 1696) Epistolière Par son père, Marie appartient à une famille très aristocratique. Ce document contient 310 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.
♦ « Sa conversation est aisée, divertissante et naturelle; elle parle juste, elle parle bien, elle a même quelquefois certaines expressions naïves et spirituelles qui plaisent infiniment:, elle aime la gloire plus qu’elle-même. J’oubliais à vous dire qu’elle écrit comme elle parle, c’est-à-dire le plus agréablement du monde et le plus galamment qu’il est possible.» Mlle de Scudéry. ♦ «Cette femme, par son aisance, ses grâces naturelles, la douceur de son esprit, en donnait par sa conversation à qui n’en avait pas, extrêmement bonne d’ailleurs, et savait extrêmement de toutes choses sans vouloir jamais paraître savoir rien... (ses Lettres] : c’est un torrent d’esprit naturel, aisé, facile, agréable et gai, qui ne se piquait de rien et qui s’ignorait lui-même, d’ailleurs, juste, sage et plein de bonté, quand l’intérêt de sa fille lui laissait sa liberté. » Saint-Simon. ♦ « Ses lettres, remplies d’anecdotes, écrites avec liberté et d’un style qui peint et anime tout, sont la meilleure critique des lettres étudiées où l’on cherche l’esprit... » Voltaire. ♦ «Elle était née pour rendre au français, trop majestueux et trop tendu par les efforts des imitateurs des langues classiques, la détente, l’élasticité et la volubilité de sens, de mots et de tours... Elle créa la langue de l’entretien. » A. de Lamartine. ♦ « L’imagination de Mme de Sévigné n’est pas l’imagination créatrice; Mme de Sévigné n’invente jamais rien. L’imagination de Mme de Sévigné, c’est l’imagination qui peint, qui trouve le dessin, les couleurs, les ombres, les reflets par où entreraient dans les yeux et dans les esprits, avec une puissance de pénétration prodigieuse, les choses qu’elle a vues, que vous avez vues aussi peut-être, mais qui étaient pâles ou ternes ou grises avant qu’elle ne vous les eût montrées. » Émile Faguet.
«
SEVIGNE, Marie de Rabutin-Chantal, marquise de
(5 février 1626-17 avril 1696)
Epistolière
Par son père, Marie appartient à une famille très aristocratique.
Par sa
mère, elle descend de l’une des familles les plus fortunées du temps.
Le
10 octobre 1646 elle met au monde une fille, Françoise Marguerite,
qu’elle a eu avec son mari Henri de Sévigné, issu d'une vieille famille
aristocratique bretonne, sans fortune et quelque peu libertin.
Il est aussi
un bretteur acharné.
Le 12 mars 1648 madame de Sévigné met encore au
monde un fils, Charles.
En 1651 elle est veuve.
Son mari est tué au cours
d’un duel.
Après le temps du deuil, elle quitte leur propriété des Rochers
près de Vitré et revient vivre à Paris.
Elle y est courtisée entre autres par
son cousin Bussy-Rabutin .
Mais elle fréquente avant tout La
Rochefoucauld ,madame de La Fayette , le poète Ménage ,Scudéry ,La
Fontaine .
Elle élève ses enfants et marie en 1669 sa fille au comte de
Grignan, alors âgé de 40 ans.
Il doit, un an plus tard, partir remplir sa
charge de lieutenant général de Provence. Madame de Grignan ne rejoint
son mari qu’après avoir accouché, à Paris, d’une fille.
Cette séparation
de madame de Sévigné d’avec sa fille détermine l’envoi de lettres dont
elle ne sait pas qu’elles seront une œ uvre.
Pendant près de 25 ans, ce sont
près de mille lettres, si l’on ne compte que celles qui ont été conservées,
qu’elle va écrire, depuis l’Hôtel de Carnavalet où elle s’installe.
Madame
de Sévigné rapporte les événements les plus graves comme les anecdotes
les plus charmantes, elle se soucie, elle fait des remontrances, elle
conseille...
C’est au retour d’un voyage en Provence où elle est partie
soigner sa fille qu’ elle meurt .
Ce n’est qu’en 1726, trente ans après la
mort de madame de Sévigné que parut une première édition de ses
lettres..
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