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SEVIGNE, Marie de Rabutin-Chantal, marquise de (5 février 1626-17 avril 1696) Epistolière Par son père, Marie appartient à une famille très aristocratique.

Publié le 17/05/2020

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« SEVIGNE, Marie de Rabutin-Chantal, marquise de (5 février 1626-17 avril 1696) Epistolière Par son père, Marie appartient à une famille très aristocratique.

Par sa mère, elle descend de l’une des familles les plus fortunées du temps.

Le 10 octobre 1646 elle met au monde une fille, Françoise Marguerite, qu’elle a eu avec son mari Henri de Sévigné, issu d'une vieille famille aristocratique bretonne, sans fortune et quelque peu libertin.

Il est aussi un bretteur acharné.

Le 12 mars 1648 madame de Sévigné met encore au monde un fils, Charles.

En 1651 elle est veuve.

Son mari est tué au cours d’un duel.

Après le temps du deuil, elle quitte leur propriété des Rochers près de Vitré et revient vivre à Paris.

Elle y est courtisée entre autres par son cousin Bussy-Rabutin .

Mais elle fréquente avant tout La Rochefoucauld ,madame de La Fayette , le poète Ménage ,Scudéry ,La Fontaine .

Elle élève ses enfants et marie en 1669 sa fille au comte de Grignan, alors âgé de 40 ans.

Il doit, un an plus tard, partir remplir sa charge de lieutenant général de Provence. Madame de Grignan ne rejoint son mari qu’après avoir accouché, à Paris, d’une fille.

Cette séparation de madame de Sévigné d’avec sa fille détermine l’envoi de lettres dont elle ne sait pas qu’elles seront une œ uvre.

Pendant près de 25 ans, ce sont près de mille lettres, si l’on ne compte que celles qui ont été conservées, qu’elle va écrire, depuis l’Hôtel de Carnavalet où elle s’installe.

Madame de Sévigné rapporte les événements les plus graves comme les anecdotes les plus charmantes, elle se soucie, elle fait des remontrances, elle conseille...

C’est au retour d’un voyage en Provence où elle est partie soigner sa fille qu’ elle meurt .

Ce n’est qu’en 1726, trente ans après la mort de madame de Sévigné que parut une première édition de ses lettres.. »

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