Databac

SES première : la protection sociale

Publié le 24/06/2024

Extrait du document

« La protection sociale Comment l’assurance et la protection sociale contribuent-elles à la gestion des risques dans les sociétés développées ? Séance 1 : Une notion de risque à relativiser 1.

Une pluralité d’attitudes face au risque Une différence de perception du risque selon les sociétés : Chaque société ne perçois pas le risque de la même façon.

Par exemple, la tribu Fore mange leurs morts (cela fait parti de leur norme sociale et rite culturel).

Cependant, le kuru (variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob) contamine donc la tribu.

Les Fore ne perçoivent pas le risque de contamination car ils expliquent la maladie par un une sorcellerie et non une conséquence de leur rituel. La pratique du cannibalisme étant une norme sociale, on peut s’interroger sur le maintien éventuel du cannibalisme, même en connaissant les risques encourus par une telle pratique. Une différence de perception du risque selon les groupes sociaux : Exemple : les ouvriers de l’usine de traitement de déchets nucléaires de La Hague prennent des risques dans le cadre de leur activité professionnelle.

La direction tente de limiter les risques mais l’enquête de Françoise Zonabend met en évidence que les ouvriers souhaitent construire leur identité professionnelle sur la notion de risque associé à leur pratique professionnelle.

Ils sont alors tentés de prendre des risques inconsidérés afin d’être contaminés, ce qui leur permet d’affirmer leur identité collective de “vrais hommes”, “guerriers nucléaires” et non pas de “ménagère d’atomes”. L’audition des jeunes en danger : https://www.francetvinfo.fr/sante/video-l-audition-des-jeunes-en-danger_789717.html Une différence de perception du risque selon les individus Selon les valeurs auxquelles un individu croit, suivant le style de vie qu’il a choisi, il aura tendance à craindre certains risques et à en ignorer d’autres, voire à en rechercher. Soit on ignore un risque ou c’est un risque involontaire, soit l’individu va chercher le risque comme « défit ».

La population sur-représentée parmi les conduites à risques sont les garçons de 15 à 24 ans (20%) contre 10 % pour les filles du même âge. Une aversion pour le risque au sein de notre société aversion = vive répulsion Exemple : le chantier de la ligne de Tramway T3 au nord de Paris est en suspension à cause de présence d’actinoline, produit potentiellement cancérigène. Evolution de la part des français défavorables aux vaccins : 38 % en 2013 contre 8 % en 1993. Risquophobie : La risquophobie est une crainte exacerbée du risque.

Notre société semble aujourd’hui éprouver une véritable aversion pour le risque, et souhaite un « risque zéro », c’est-à-dire une parfaite maîtrise de tous les risques ambiants.

Cet objectif est impossible à atteindre, toute activité ayant nécessairement un (ou plusieurs) risques en contrepartie. Les risques spécifiquement liés à une classe déterminée Chaque individu est exposé d’une manière différente aux risques.

Par exemple un ouvrier travaillant à proximité de produits radioactifs ou produits cancérigènes est exposé à + de risque de maladie qu’un individu travaillant dans un bureau.

De même pour les individus ayant peu de ressources économiques, il sera + difficile pour eux de s’alimenter de manière saine et seront + sujets à des risques d’obésité ou de maladie cardiovasculaire. Séance 2 : Une gestion collective des risques économiques et sociaux 1.

Les principaux types de risques économiques et sociaux Les principaux types de risques économiques et sociaux Quels sont les risques économiques et sociaux auxquels sont confrontés les individus ? Protection sociale : dispositif basé sur la solidarité des membres d’une société, qui permet une prise en charge face aux conséquences financières liées à l’exposition à un risque social. Risque social : évènement dont la réalisation entraîne une hausse des dépenses ou une baisses des revenus et qui justifie une prise en charge collective.

(vieillesse, maladie, chômage, accident du travail…) 2.

Le rôle des principales institutions dans la gestion des risques La gestion des risques par les pouvoirs publics Le service public de la Sécurité sociale en France La sécurité sociale se compose de 5 branches : Branche famille : réduire inégalités entre les familles en prenant en compte le nombre d’enfants.

Elle développe la solidarité dans 4 domaines : • accompagnement des familles dans leur vie quotidienne • accueil du jeune enfant • accès au logement • lutte contre la précarité ou handicape Branche retraite : verse les pensions aux retraités de l’industrie, des services et du commerce.

Présente dès leur 1er emploi, elle suit les salariés tout au long de leur carrière et les aide à préparer leur retraite. Branche maladie : assure la prise en charge des dépenses de santé des assurés et garantit l’accès aux soins.

Favorise la prévention et contribue à la régulation du système de santé français.

Recouvre les risques maladie, maternité, invalidité et décès. Branche accidents du travail-maladies professionnelles : gère les risques professionnels auxquels sont confrontés les travailleurs.

Indemnise les victimes et fixe la contribution respective des entreprises au financement du système.

Politique de prévention des risques professionnels. Branche recouvrement : collecte les cotisations et contributions sociales pour les redistribuer au bénéfice des autres branches. Le fonctionnement du système d’assurance chômage en France Le système chômage est obligatoire car il est basé (comme la sécurité sociale), sur un principe de solidarité. Ce sont les actifs occupés qui financent les allocations chômage des actifs inoccupés. Un salarié étant exposé au risque de chômage et ayant suffisamment cotisé, pourrait percevoir des allocations chômage à hauteur de 72 % de son ancien salaire net. Recherche personnelle et pertinente (comment mesure-ton le chômage ?) : https://youtu.be/0AJLLsL2mZg La répartition des prestations sociales versées selon le risque en 2016 en % Les postes de prestations sociales les + élevés sont ceux concernant les risques de vieillesse-survie et santé soit (81%). Les dépenses de prestations sociales concernant les postes « vieillesse-survie » et « santé » devraient poursuivre leur croissance, car la population française vieillit.

En effet, l’espérance de vie a beaucoup augmenté, ce qui augmente considérablement les dépenses de santé et de vieillesse, et les enfants du Baby-boom d’après la Seconde guerre mondiale arrivent à l’âge de la retraite, ce qui signifie une.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles