SES dissert: démocratie et action collective
Publié le 03/01/2022
Extrait du document
«
De plus en plus dans les démocraties occidentales, il y a un désintérêt croissant pour
la politique qui s’explique notamment par une augmentation de l’abstention au moment des
élections ainsi que la montée du vote contestataire.
De plus, le clivage droite-gauche qui
structurait les débats à tendance à s’estomper, pour cause les ligne sont beaucoup moins clair
qu’au passé, les mouvements sociaux ont changé de nature.
De ce fait on assistera à un recul
de l’engagement citoyen qui mettrait en péril la démocratie.
Mais alors ceci voudrait dire que
l’action collective qui correspond à l’action commune ou concertée des membres d’un groupe
en vue d’obtenir des objectifs communs s’est transformée dans les sociétés démocratiques.
Par conséquent nous allons voir par quels processus cette action collective s’est transformée,
si c’est par la transformation des objets ou bien par le biais de la transformation des acteurs et
des répertoires.
Tout d’abord, les objets de l’action collective se sont diversifiés, transformés ce qui a
conduit à la transformation de l’action collective.
Ainsi, le premier objet de l’action porte sur
les conditions de vie et de travail qui poussent les individus à se rassembler pour défendre
leurs intérêts communs.
Les conflits du travail ont évolué comme par exemple la tendance à
la baisse du nombre de jours de grèves.
En effet, sur une période de 11 ans, le nombre de
journées de grève pour 1000 salariés a baissé globalement entre 2005 et 2016.
Le nombre de
journées de grève pour 1000 salariés est de plus en plus faible et particulièrement après 2010.
En 2005, 2,7 % des entreprises ayant connu au moins une grève ont eu 164 jours non
travaillées pour 1000 salariés.
En 2010, 3,3% des entreprises ayant connu au moins une grève
ont vu leur nombre de journées non travaillées pour fait de grève fortement augmenté
puisqu’elle équivaut à 318 jours pour 1000 salariés c’est-à-dire presque 1 ans.
Tandis qu’en
2016, 1,7 % des entreprises ayant connu au moins une grève dans l’entreprise ou l’un de ses
établissements et le nombre de journées non travaillées pour fait de grève rapporté aux
effectifs salariés équivaut à 131 jours pour 1 000 salariés (cf document 1).
Mancur Olson montre que plus les groupes sociaux sont grands, plus leur action est
marquée par des phénomènes de « passager clandestin ».
Le « passager clandestin » est un
individu qui participe au groupe, mais qui se défausse sur les autres pour engendrer l'action
collective.
Plus un groupe est conséquent, plus il devrait avoir d'influence.
Or, plus il y a de
membres, plus il y a d'individus qui attendent l'engagement des autres sans s'impliquer eux-
mêmes.Dans le cas d'une grève, les passagers clandestins attendent que la mobilisation des
autres permette d'obtenir des gains sans pour autant faire grève eux-mêmes, pour ne pas
perdre de leur salaire.
Cependant si tout le monde est rationnel donc souhaitant ne pas
supporter les coûts et être « passager clandestin », il n’y a pas de grève.
Selon Obson, pour
sortir de ce paradoxe, on adopte la stratégie d’incitations sélectives donc ceux qui participent
à l’action collective ou ceux qui sont en représailles contre les « passagers clandestins » ont
des avantages qui leurs sont réservés et de rétribution symboliques qui sont des avantages non
matériels que l’on retire de sa participation à l’action collective.
Il y a donc là un paradoxe de
l’action diverses et plus ou moins actives.
L'une d'entre elles est évidemment l'exercice du
droit de collective car l’idée selon laquelle s’engager est à priori irrationnel car les coûts de.
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