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Serbie-Monténégro (RFY) (1994-1995)

Publié le 23/09/2020

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« Serbie-Monténégro (RFY) (1994-1995) La fédération serbo-monténégrine ne peut se permettre de vivre éternellement sous le poids de l'embargo économique sans compromettre l'existence de son appareil productif et ses chances de réintégrer dans les meilleures conditions possibles le marché mondial et, surtout, le marché de l'Union européenne, son premier partenaire économique avant l'introduction du blocus en 1992. Le programme de stabilisation de l'économie proposé en janvier 1994 par Dragoslav Avramovic, gouverneur de la Banque nationale de Yougoslavie, afin de faire face à l'hyperinflation, au désordre monétaire, et d'établir une monnaie convertible forte, a permis d'éviter la catastrophe.

La production a connu une croissance après la chute des années précédentes: le produit social global (catégorie comptable des ex-pays communistes) avait accusé une baisse de 27,7% en 1993 (contre +7% environ en 1994), notamment à cause de la diminution de 37,4% de la production industrielle.

Toutefois, l'embellie s'est fixée à un niveau plutôt bas, puisque le produit social en dinars constants a été, en 1994, deux fois inférieur à celui de 1989 (la production industrielle ayant été, elle, de trois fois inférieure). La Serbie, où l'État contrôle encore 80% de l'économie à travers les "entreprises sociales", a pris du retard dans la transformation de son économie, notamment dans le processus de privatisation, par rapport aux autres États de la région.

Le gouvernement monténégrin a, en revanche, semblé mener une politique économique distincte et paraissait décidé à accélérer les privatisations en 1995. La population s'est extrêmement appauvrie au cours des dernières années.

On dénombrait, en 1993, 739 000 chômeurs, sans compter les centaines de milliers de salariés se trouvant au chômage technique ou travaillant à faible capacité. Outre les difficultés matérielles, la population a dû subir de nombreuses coupures d'électricité au cours de l'hiver 1994-1995. La nécessité de voir l'embargo supprimé a conduit, au cours de l'année 1994, les dirigeants à modifier leur politique nationale.

Le 19 janvier, ils ont signé à Genève un accord de normalisation progressive des rapports avec la Croatie.

Le 4 août 1994, Belgrade a annoncé la rupture de ses relations économiques et politiques avec la "république serbe" (autoproclamée) de Bosnie, et le rejet du plan de paix du "groupe de contact" a amené la fermeture par la Serbie de sa frontière avec la Bosnie.

En septembre, les autorités serbes ont accepté le déploiement d'observateurs afin de contrôler la réalité de ce blocus.

Ce changement d'attitude de Belgrade a été apprécié par les Nations unies qui ont procédé, en octobre 1994, à un allégement des sanctions (résolution 943) frappant la Serbie et le Monténégro.

Le pouvoir de Belgrade aura tenté en 1994-1995 de faire naître et de coordonner une opposition à la politique du leader serbe de Bosnie Radovan Karadzic. En Serbie même, la nouvelle orientation du Parti socialiste (SPS, ex-communiste) a abouti à une repolarisation de la vie politique: opposition et rapprochement des partis nationalistes (Parti radical serbe - SRS -, Parti démocrate serbe - DSS -, Parti démocrate - DS) et soutien de la ligne de la formation au pouvoir par le Mouvement du renouveau serbe (SPO) et l'Alliance civique (GSS).

Le Parti. »

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