Databac

Serbie-Monténégro (RFY) (1991-1992)

Publié le 23/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Serbie-Monténégro (RFY) (1991-1992). Ce document contient 541 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Serbie-Monténégro (RFY) (1991-1992) La Serbie de Slobodan Milosevic et son petit allié monténégrin ont été mis au ban de la communauté internationale pour leur responsabilité dans l'escalade du conflit en Bosnie-Herzégovine.

Clamant d'un côté que la Serbie n'était pour rien dans les guerres, qui se sont succédé à partir de la mi-1991, en Slovénie, en Croatie, puis en Bosnie-Herzégovine, soutenant de l'autre les revendications des Serbes de Croatie et de Bosnie-Herzégovine, Slobodan Milosevic a d'abord tenté d'amadouer la communauté internationale et cherché à exploiter les divisions existant au sein de la CEE en dénonçant le "complot vaticano-allemand". Le 4 novembre 1991, le pouvoir serbe, qui par un coup de force avait pris le contrôle de la Présidence fédérale, a rejeté le plan proposé par la "conférence pour la paix en Yougoslavie", organisée par la CEE.

Celuici prévoyait notamment un statut de large autonomie pour les deux provinces de la Serbie remises au pas par Belgrade en 1989-1990: la Voïvodine, où vit une minorité magyare (400 000 membres), et surtout le Kosovo, peuplé à 90% d'Albanais. Les images de la chute de la ville de Vukovar (Croatie), "libérée" le 18 novembre 1991 par les forces serbes après trois mois de siège, ont profondément choqué l'opinion internationale.

En décembre 1991, la CEE a reconduit ses sanctions économiques et, le 15 janvier 1992, elle a reconnu la Croatie et la Slovénie.

Accusant les Européens de vouloir démanteler la Yougoslavie, le régime serbe a alors misé sur une attitude plus "objective" des Nations unies et des États-Unis. En janvier 1992, une polémique a opposé S.

Milosevic au leader des Serbes de la Krajina (sud de la Croatie), hostile au déploiement des "casques bleus" de l'ONU sur "son territoire", qui a finalement été écarté.

Après le refus de la Macédoine et de la Bosnie-Herzégovine de participer à une nouvelle Yougoslavie, S.

Milosevic, qui militait officiellement pour le maintien de la Yougoslavie, a paru se rallier à l'idée d'une Grande Serbie ou, à défaut, à la création de régions serbes "ethniquement pures" qui pourraient se rattacher entre elles. L'ex-armée fédérale - dont les officiers supérieurs étaient majoritairement serbes - a suivi la même évolution. Le 27 avril 1992, la Serbie et le Monténégro proclamaient la "République fédérale de Yougoslavie" (RFY), présentée comme l'unique héritière de l'ex-Yougoslavie.

Sa Constitution stipule que la RFY n'a pas d'"ambitions territoriales" mais n'exclut pas le rattachement d'autres États.

Le 31 mai 1992, des élections législatives, boycottées par l'opposition, ont été remportées par le Parti socialiste (ex-communiste) et l'extrême droite nationaliste serbes. La pression internationale, tardive, s'est accentuée au printemps, notamment sans l'impulsion des États-Unis.

Le 31 mai 1992, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté un embargo commercial, pétrolier et aérien de la Serbie et du Monténégro, accusés de soutenir les forces serbo-fédérales combattant en Bosnie-Herzégovine.

Le 10 juillet 1992, les États occidentaux ont dépêché des bâtiments dans l'Adriatique pour contrôler le respect de l'embargo tandis que, le 20 juillet, la CEE se prononçait pour l'exclusion de la "RFY" de toutes les instances internationales.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles