Sensation analyse lineaire
Publié le 19/06/2024
Extrait du document
«
Introduction :
Sensation de Arthur Rimbaud
Arthur Rimbaud, poète prodige du XIXe siècle, bouleverse la poésie avec ses
œuvres riches et intenses.
Connu pour son talent précoce et son style
révolutionnaire, il influence les poètes du XIXe et XXe notamment les
symbolistes.
Les Cahiers de Douai est un recueil de poème qui regroupe 22
poèmes repartis en 2 livres.
« Sensation » occupe une place particulière, publié à
titre posthume en 1895, il est l’un des tout premiers poèmes écrits par Rimbaud
avant ses fugues.
Ce poème relate l’éveil des sens et de l’adolescence.
Composé
de 8 vers et répartis en 2 quatrains, il décrit le bonheur absolu et la passion
qu’éprouve Arthur Rimbaud envers la Nature.
Problématique : En quoi ce poème témoigne-t-il d’une quête de liberté et
d’amour ?
1er mouvement : Une déambulation en symbiose avec la nature
2e mouvement : L’aspiration à l’Ideal
I.
Une déambulation en symbiose avec la nature (strophe 1)
Rimbaud évoque avec simplicité une déambulation dans le nature, les soirs
d’étés.
Le champ lexical de la nature est omniprésent : été” ; “sentiers” ; “blés” ;
“herbe” ; “vent”.
La nature est importante dès le début du poème.
C’est donc
un paysage bucolique que nous décrit la première strophe.
On observe un mouvement descendant puis ascendant, partant du ciel
avec “les soirs bleus d’été” jusqu’au sol avec “mes pieds” et remontant à la
“tête nue”.
Ce mouvement peut mimer le regard du poète balayant la nature
qui s’offre à lui.
L’emploi du futur simple de l’indicatif à valeur de certitude (“j’irai", "j'en
sentirai”, “j’en laisserai”) démontre des sensations pas encore vécues, mais
anticipées par le poète, et ressentie grâce au pouvoir de l’imagination.
Il
cherche à se rapprocher physiquement de la nature le plus possible.
Cette
projection passe par des sensations concrètes : “picoté”,”fouler”,”j’en sentirai
la fraicheur", "je laisserai le vent baigner ma tête nue”.
L’intitulé du poème “Sensation” se justifie pleinement.
En effet, la
perception visuelle avec l’épithète “les soirs bleus”, et le sens du toucher avec
les expressions “fouler l’herbe” et “la fraicheur” sont vivement stimulés.
La mise en exergue en début de vers de l’adjectif “Rêveur” insiste sur
l’importance que le jeune poète accorde à son imagination.
De plus, cet
adjectif qualificatif complète le portrait d’un poète vagabond qui se laisse
aller.
Arthur Rimbaud s’abandonne progressivement à la Nature, comme le
montre la progression des verbes d’abord dans l’action “j’irai”, puis dans la
sensation “j’en sentirai” et enfin l’abandon “je laisserai”.
C’est également avec chaque partie de son corps que le poète expérimente
la nature environnante.
(“mes pieds” l.3, “ma tête nue l.4”)
L’assonance en -é/-è qui parcourt chacun des 4 premiers vers attribue aux
premiers quatrains une impression de légèreté et de communion entre le
poète et la Nature.
Transition : Ainsi l’auteur assume cette promenade solitaire....
»
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