Senlis.

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Senlis.
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PRÉSENTATION

Senlis, ville du centre-nord de la France, chef-lieu d'arrondissement de l'Oise, en Région Picardie, située sur la Nonette.

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ÉCONOMIE

Quoique dotée de quelques industries diversifiées, Senlis est d'abord une ville résidentielle, visitée principalement par des Franciliens.

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PATRIMOINE

La vieille ville a conservé des restes de remparts gallo-romains, et, au bord de la Nonette, ceux de remparts plus tardifs. La cathédrale Notre-Dame, commencée en 1153,
connut des ajouts aux XIIIe et XVIe siècles. Elle est de style gothique, et est surmontée d'une splendide flèche du XIIIe siècle. Elle présente un beau portail consacré à la
Vierge. L'église Saint-Pierre, désaffectée, date du XIIe siècle, mais fut en grande partie remaniée au XVIIe siècle. Les restes du château royal s'élèvent sur un site occupé de
très longue date. L'ancien évêché est un ensemble architectural des XVIe et XVIIe siècles qui abrite le musée de la Vénerie (trophées, peinture animalière) et le musée d'Art
et d'Archéologie. La Chapelle royale Saint-Frambourg fut fondée en 990, reconstruite à partir de 1177 et restaurée en 1977. Sous la nef gothique, la crypte abrite des
vestiges archéologiques. L'ancienne abbaye Saint-Vincent, fondée en 1060 par la reine Anne de Kiev, présente l'un des plus beaux clochers d'Île-de-France (XIIe siècle). La
ville abrite de nombreuses maisons et hôtels anciens.

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HISTOIRE

Un château fut édifié à Senlis à l'époque du règne de l'empereur Claude (Ier siècle). La ville fut protégée par une enceinte fortifiée au IIIe siècle. Les rois mérovingiens et
carolingiens y résidèrent souvent, et le dernier carolingien, Louis V, y mourut d'un accident de chasse. Réunis à Senlis, les grands du royaume choisirent pour lui succéder
le duc des Francs, Hugues Capet, en 987. La reine Adélaïde, épouse d'Hugues Capet, y fonda la Chapelle royale. Les rois de France y séjournèrent régulièrement, mais
préférèrent progressivement les sites de Compiègne ou de Fontainebleau à celui de Senlis. En 1493, le traité de Senlis y fut signé : Charles VIII céda l'Artois, la FrancheComté et le Charolais à l'Autriche.
Population (1999) : 16 327 habitants.