Sénégal (1991-1992)
Publié le 23/09/2020
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Sénégal (1991-1992)
Le président Abdou Diouf a défini la "charte d'action" du gouvernement de Habib
Thiam, formé le 8 avril 1991, et comprenant cinq membres importants de
l'opposition dont notamment Me Abdoulaye Wade, leader du Parti démocratique
sénégalais (PDS), nommé ministre d'État.
Parmi les priorités retenues par Abdou
Diouf figurent la lutte contre le chômage, le soutien à l'agriculture, la
maîtrise des finances publiques, la jeunesse et la modernisation de l'État.
Ce
discours a cependant laissé sceptique l'opposition de gauche dont trois
formations (deux maoïstes et une trotskiste) ont aussitôt décidé de se fondre
dans un Parti africain pour la démocratie et le socialisme.
Présidée par Landing
Savané, la nouvelle formation entend être un "pôle de gauche" face à la
coalition "de droite" au pouvoir.
Le changement de gouvernement est intervenu alors que la situation semblait
s'apaiser quelque peu en Casamance, siège depuis plusieurs années d'une très
vive revendication régionaliste.
Le bénéfice en est revenu aux pourparlers
engagés par une mission parlementaire avec les indépendantistes du Mouvement des
forces démocratiques de Casamance (MFDC).
Signe d'une certaine détente, le
gouvernement sénégalais a décidé, fin mai 1991, de procéder à la libération de
tous les détenus séparatistes casamançais, dont l'abbé Diamacoune Senghor,
considéré comme l'âme de l'irrédentisme.
L'accord entre le MFDC et le pouvoir
central a cependant été terni par l'assassinat en Casamance, le 22 décembre
1991, de deux personnes, dont un député du Parti socialiste (PS) du président A.
Diouf.
Un autre signe de détente a toutefois été enregistré le 12 février 1992, avec la
reprise des cours à l'université de Dakar, après une grève de plus de deux mois.
L'accord signé avec le gouvernement a prévu, entre autres, l'augmentation du
budget de l'Université, la création de 147 postes d'enseignants et la
revalorisation des bourses.
Le Sénégal a, par ailleurs, enregistré avec satisfaction la décision de la Cour
internationale de justice de La Haye relative à la délimitation de sa frontière
maritime avec la Guinée-Bissau.
La Cour a reconnu la validité de l'accord du 26
avril 1960, passé entre les deux métropoles coloniales d'alors, la France et le
Portugal, mais les deux États devront régler entre eux les problèmes de la zone
économique exclusive et des zones de pêche.
Au plan international, les bonnes relations avec la France ont été confirmées
par des manoeuvres militaires communes, dites N'Diambour VI, organisées du 8 au
17 février 1992.
Le Sénégal a également bénéficié de la sollicitude américaine:
en visite à Washington en septembre 1991, le président A.
Diouf a obtenu
l'annulation d'une dette de 42 millions de dollars destinés à l'achat de
produits alimentaires.
Le Sénégal s'est vu ainsi remercié de sa docilité à
l'égard du FMI et, surtout, de son soutien à l'Arabie saoudite (où Dakar avait
dépêché un contingent militaire) pendant la guerre du Golfe.
Au cours de cette
visite aux États-Unis, Abdou Diouf a plaidé en faveur d'"un plan Marshall pour
l'Afrique"..
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