Sénégal (1990-1991)
Publié le 23/09/2020
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Sénégal (1990-1991)
L'événement politique majeur de la période a incontestablement été l'entrée
d'une partie de l'opposition au gouvernement le 8 avril 1991.
Plusieurs
opposants notoires, dont Me Abdoulaye Wade, leader du Parti démocratique
sénégalais (PDS), ont ainsi été associés à la gestion du pays, dans le
gouvernement de Habib Thiam, nommé Premier ministre la veille.
Cet élargissement
de la majorité présidentielle a visé à sortir le pays de la grave crise
économique, sociale et politique dans laquelle il se débattait depuis plusieurs
années.
Pourtant, peu de signes pouvaient laisser entrevoir en 1990 l'émergence d'un
consensus de cette nature.
En effet, en dépit du départ de Jean Colin de son
poste de ministre d'État, secrétaire général de la Présidence, l'opposition
n'avait pas désarmé.
Et c'est à l'unanimité de ses seize partis qu'elle avait
boycotté les élections municipales et rurales de novembre 1990, dénonçant dans
la foulée la fraude massive à laquelle celles-ci auraient donné lieu de la part
du Parti socialiste au pouvoir.
Mais les ralliements enregistrés par le pouvoir
n'ont pas dissipé les incertitudes politiques.
En politique extérieure d'abord, le conflit avec la Mauritanie, consécutif aux
graves affrontements interethniques de 1989, n'avait toujours pas trouvé de
solution à la mi-1991.
Plusieurs rencontres au niveau des ministres des Affaires
étrangères se sont soldées par des échecs.
Des motifs de tension sont également
apparus avec la Guinée-Bissao.
Plusieurs incidents frontaliers ont éclaté avant
que n'apparaissent des signes d'apaisement en mai 1990.
En revanche, paralysée
depuis la fin de la confédération sénégambienne (septembre 1989), la coopération
bilatérale avec la Gambie a connu un début de relance.
Au plan interne, l'agitation séparatiste en Casamance a continué.
Le 19 mai
1990, un attentat contre une manifestation religieuse musulmane à Ziguinchor a
fait deux morts et une cinquantaine de blessés.
A la suite d'attaques contre les
forces armées attribuées au Mouvement des forces démocratiques de Casamance
(MFDC), le gouvernement a fait arrêter l'abbé Diamacoune Senghor, leader de la
contestation, ainsi que plusieurs fonctionnaires d'origine casamançaise en poste
aux Télécommunications à Dakar.
En réponse aux critiques d'Amnesty
International, il a en outre promis la publication d'un livre blanc sur sa
politique en Casamance.
La situation économique, enfin, a été marquée par la poursuite du programme de
privatisation: 8 des 26 entreprises concernées par ce programme ont été
totalement ou partiellement désétatisées.
Le gouvernement a en outre annoncé la
privatisation de la filière arachide de bouche, l'objectif étant une production
de 50 000 tonnes par an.
Si la saison touristique a été médiocre, en partie du
fait des tensions en Casamance, les pêcheries, en revanche, ont affiché une
bonne santé: les exportations de poisson ont atteint 100 milliards FCFA en 1990,
pour 340 000 tonnes de captures, ce secteur employant 20 000 salariés..
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