Selon Stendhal, « un roman, c'est un miroir que l'on promène le long du chemin ». Discutez cette affirmation en vous appuyant sur Pierre et Jean de Maupassant.
Publié le 19/12/2021
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Selon Stendhal, « un roman, c'est un miroir que l'on promène
le long du chemin ».
Discutez cette affirmation en vous
appuyant sur Pierre et Jean de Maupassant .
Miroir => reflète la société.
Le but du roman est-il de refléter la
société ? => Roman réaliste.
Le but du roman de Maupassant est-il d'être une photographie, le
miroir de la réalité ?
I- Pierre et Jean : miroir de la société
But du roman réaliste => « montrer la vérité rien que la vérité ».
Le roman serait alors
un véritable miroir de la vie réelle qui refléterait avec minutie et objectivité le monde tel
qu'il est et l'homme tel qu'il est.
A- Des lieux très précisément décrits
• Observation minutieuse des lieux ancrés dans une époque précise, la fin du XIXe
siècle : informations sur la Normandie comme si le romancier plaçait un miroir =>
Maupassant énumère les petites villes côtières telles que « Saint-Jouin », « Villerville », «
Houlgate », « Arromanches » et « Trouville » tout en situant l'action principale au Havre.
• Descriptions maritimes très techniques, vocabulaire de la navigation : « vergues », «
flèches », « cacatois », « vents d'amont » + description des bateaux « bricks », «
goélettes », « longs courriers ».
=> le décor de Pierre et Jean est peint de manière à en
donner une image exacte, comme un miroir.
B- Des personnages évoqués avec précision
R : les personnages sont ordinaires et révèlent une observation minutieuse des milieux
sociaux.
Ex : la famille Roland appartient à la petite bourgeoisie pour qui l'argent a un
rôle essentiel.
• La réalité économique et sociale du XIXe siècle décrit par l'évocation de sommes
concrètes : le père Roland possède « huit mille francs de rente », Jean hérite d' « une
vingtaine de mille francs » et madame Rosémilly a « une douzaine de mille francs de
revenu en bien-fonds, en fermes et en terrains ».
• Ces personnages ne sont pas héroïques mais ils ressemblent aux hommes ordinaires
(ex : vulgarité du père Roland est dévoilée par ses paroles « zut », « cristi » et par sa
naïveté).
C- Une histoire finalement « de tous les jours »
• Ce roman semble raconter une histoire réelle, banale qui peut arriver à tout le monde.
•Pas d'aventure extraordinaire et exceptionnelle.
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