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Selon Stendhal, « Toute oeuvre d'art est un beau mensonge. » Vous illustrerez et, au besoin, commenterez cet aphorisme en fondant votre argumentation sur des exemples précis tirés de votre culture littéraire et artistique ?

Publié le 09/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Selon Stendhal, « Toute oeuvre d'art est un beau mensonge. » Vous illustrerez et, au besoin, commenterez cet aphorisme en fondant votre argumentation sur des exemples précis tirés de votre culture littéraire et artistique ?. Ce document contient 1802 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges», écrit Rimbaud dans Une saison en enfer. Pour lui, la poésie est avant tout l'expérience d'une mythologie personnelle, la superposition d'un « mensonge » personnel à la réalité extérieure : « Je voyais très franchement une mosquée à la place d'une usine... » Nous reviendrons sur cette idée d'une vérité nouvelle, transformée, recréée. Il nous faut d'abord tenter de comprendre comment et pourquoi l'exigence de vérité reste néanmoins une valeur essentielle de la création artistique. Deuxième partie : le réalisme : une exigence de vérité Le roman français du dix-neuvième siècle, rappelions-nous dans l'introduction, est traversé par un débat de fond qui tourne autour de la question du réalisme. Cette réaction à l'idéalisme et à la fantasmagorie romantiques commence avec Balzac, dont La Comédie humaine est une peinture de la société de son temps. Du réalisme de Flaubert au naturalisme de Zola, rares sont les romanciers qui échappent à cette véritable révolution intellectuelle. Pour eux, comme pour Stendhal d'ailleurs qui ne semble pas à une contradiction près, « un roman est un miroir promené le long du chemin ». On sait les critiques, voire les procès, comme celui intenté à Flaubert en 1856 après la publication de Madame Bovary, qu'une pareille attitude vaudra à ses initiateurs ; le mot même de réalisme, d'ailleurs, apparaît d'abord sous la plume de ses détracteurs.

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