Databac

Sélim Ier1468 ?

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Sélim Ier1468 ? Ce document contient 1511 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Sélim Ier 1468 ?-1520 Sélim Ier ajouta à son empire les lieux d'où était parti le message coranique, les pays où l'on parlait sa langue, l'arabe, et qui conservaient l'esprit d'une civilisation à laquelle les Ottomans avaient lié leur destin. Sa prise du pouvoir illustre les conflits et les meurtres que provoquait chaque succession. Le pouvoir était reconnu à la famille d'Osman, mais, à l'intérieur de celle-ci, il était moins assuré par un ordre de primogéniture que par le mérite, la force et l'intrigue ; l'organisation ancestrale où les fils, nés de différentes épouses et concubines, prétendaient au moins à une part de l'héritage, à défaut de la responsabilité principale, menaçait l'unité et le renforcement de l'empire.

Contre un si grave danger, Mehmed II le Conquérant avait érigé en loi une pratique terrible : celui qui accédait au sultanat pouvait, avec le consentement des ulémas, faire mettre à mort tous ses parents mâles, ses rivaux. Ambitieux et énergique, dernier des trois fils vivants de Bayézid II, Sélim n'attendit pas pour agir la mort du sultan.

Il lutta contre ses frères en 1509 puis il affronta les troupes de son père en 1511.

Battu, il se réfugia en Crimée où il avait déjà trouvé appui auprès de son fils Soliman, gouverneur de Caffa, et du khan des Tatars, son beau-père.

Il gardait toutefois un avantage majeur : sa popularité parmi les janissaires de Constantinople dont une insurrection, en avril 1512, obligea Bayézid II à lui abandonner le pouvoir.

Cette troupe, qui venait de montrer sa force, réclama un don d'avènement ; le nouveau sultan dut le lui verser. Bayézid mourut un mois après sa déposition.

Sélim Ier occupa la première année de son règne à exterminer sept de ses neveux, puis ses deux frères.

Après avoir fait étrangler l'aîné, Korkoud, un poète, il le pleura, dit-on, et fit exécuter quinze Turkmènes qui l'avaient livré.

Par la suite, il compléta ce tableau par les cadavres de trois de ses fils rebelles, d'un de ses neveux encore, de plusieurs de ses grands vizirs et de hauts personnages.

Sa propre expérience se conjuguait aux m œ urs ottomanes pour faire de la dureté sanguinaire le rempart de son pouvoir, et de son pouvoir la grandeur de son Empire. Celui-ci était menacé à l'est.

Chah Ismaïl, fondateur de la dynastie safavide, restaurait la puissance de la Perse, étendait son autorité de l'Azerbaïdjan à l'Iraq.

Il combattait au nom du chiisme dont la recrudescence avait accompagné le malaise économique et social provoqué, au XVe siècle, par la désintégration de l'empire de Tamerlan ; cette bannière lui ralliait des partisans exaltés, lui assurait des sympathies et des complicités actives parmi les Turkmènes chiites d'Anatolie.

Sélim Ier avait connu, avant son avènement, l'importance des marches orientales comme gouverneur de Trébizonde ; il sentit concrètement le danger pour l'Empire ottoman qui était d'abord d'Asie et d'Islam.

La base territoriale de l'Empire devait être consolidée vers l'est pour assurer son maintien, pour faire face aussi à l'expansion continentale russe au nord et à la concurrence maritime européenne en Méditerranée et dans l'océan Indien.

Il était vital pour les Ottomans de protéger et d'étendre leurs possessions anatoliennes.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles