Sciences et littérature au 18ième siècle
Publié le 09/12/2021
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Le XVIIIe siècle voit se transformer profondément les méthodes d'investigation scientifique. Le rationalisme cartésien, qui expliquait l'univers comme un système abstrait de forces et de rapports, est abandonné. Il est remplacé par une philosophie de l'expérience, dont les maîtres sont trois penseurs anglais, Bacon, Locke, Newton. Ce changement de méthode permet aux sciences d'accomplir d'immenses progrès. La théorie de la gravitation universelle due au génie de Newton ouvre la voie aux découvertes de l'astronomie et de la physique. On constate que la terre est aplatie aux pôles. On trouve l'explication du phénomène des marées. On réussit à calculer la trajectoire des comètes et à prévoir leur passage. Dans un domaine plus pratique, on invente le thermomètre, on perfectionne la machine à vapeur, on définit les propriétés du courant électrique, on met au point « l'insertion de la petite vérole », première forme de la vaccination.
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Sciences et littérature.
Le XVIIIe siècle voit se transformer profondément les méthodes d'investigation scientifique.
Le rationalismecartésien, qui expliquait l'univers comme un système abstrait de forces et de rapports, est abandonné.
Il estremplacé par une philosophie de l'expérience, dont les maîtres sont trois penseurs anglais, Bacon, Locke, Newton.Ce changement de méthode permet aux sciences d'accomplir d'immenses progrès.
La théorie de la gravitationuniverselle due au génie de Newton ouvre la voie aux découvertes de l'astronomie et de la physique.
On constateque la terre est aplatie aux pôles.
On trouve l'explication du phénomène des marées.
On réussit à calculer latrajectoire des comètes et à prévoir leur passage.
Dans un domaine plus pratique, on invente le thermomètre, onperfectionne la machine à vapeur, on définit les propriétés du courant électrique, on met au point « l'insertion de lapetite vérole », première forme de la vaccination.Mais l'esprit scientifique ne règne pas encore dans toute sa rigueur.
On continue de disserter et de déduire, sanstenir compte suffisamment de la leçon des faits.
L'enthousiasme que l'on éprouve pour les sciences a quelque chosede naïf.
On croit possible la possession d'un savoir encyclopédique.
On s'improvise savant sans formation préalable.C'est ce qui explique la témérité avec laquelle les écrivains abordent les questions scientifiques.
Ils apportent danscette étude plus de bonne volonté que de compétence.
MONTESQUIEU, jeune magistrat au Parlement de Guyenne,compose des mémoires Sur les causes de l'écho, Sur les maladies des glandes rénales, Sur le flux et le reflux de lamer.
Il rédige des Observations sur l'histoire naturelle centrées autour d'un problème délicat entre tous, celui de lagénétique.
A Cirey, chez Mme du Châtelet, VOLTAIRE s'installe un laboratoire; il entreprend des recherches sur lefeu et réalise des expériences qu'il décrit dans un mémoire adressé à l'Académie des sciences.
DIDEROT étudiel'anatomie, la physiologie, la chimie, l'histoire naturelle.
ROUSSEAU, plus modestement, se passionne pour labotanique.La littérature se met au service de la science, qu'elle entreprend de vulgariser.
L'abbé Pluche est le type de cesvulgarisateurs au talent facile.
Son livre, Le Spectacle de la nature (1732) eut une quinzaine d'éditions, fut traduitdans toutes les langues, inspira J.J.
Rousseau lui-même.
Il vise à faire connaître par des entretiens familiers « lesparticularités de l'histoire naturelle qui ont paru les plus propres à rendre les jeunes gens curieux et à leur formerl'esprit ».
L'Histoire naturelle de BUFFON et l'Encyclopédie réaliseront plus étroitement encore cette union de lalittérature et de la science et le poète André Chénier, en bon fils de son siècle, mettra son ambition à célébrer sur lemode épique les découvertes des savants modernes..
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