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« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme »Rabelais

Publié le 15/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme »Rabelais Ce document contient 955 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.



« --- Informations sur l'utilisateur --- Nom : Max MAX E-mail : [email protected] Id user : 102498 Pour visualiser son profil suivez ce lien :http://www.devoir-de-philosophie.com/compte/cacmax.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : Science sans conscience n’est que ruine de l’âme Catégorie: Philosophie Envoyé par téléchargement --- Contenu dudocument: --- « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme » Rabelais Cette maxime est toujours d'actualité pour le domaine des sciences actuel.

C'est une citation de l'ouvrage nommé Pantagruel de Rabelais.

Rabelais est un humaniste français du XVI e, ses ouvrages sont essentiellement des contes avec des personnages géants, et sont des parodies de l'épopée et du roman de chevalerie.

Science vient du grec episteme et du latin scire qui signifiait la science en générale puis les sciences comme les mathématiques et la physique.

Elle cherche à répondre à des questions, à des besoins, sur l'êtrehumain en lui-même et sur l'univers qui nous entoure.La conscience fait référence à la morale d'un individu, elle peut être rapprochée de l'éthique ( éthos en grec : ensemble des règles du comportement des hommes en société), et des notions du bien et du mal.

C'est l a connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes.Ruiner prend ici le sens de détruire, transformer en débris.Conscience et âme semblent ici être très proches.La science peut-elle tenir lieu de sagesse?Annonce du plan I/ La nécessité d'une moralité dans les sciences : Si l'on enlève à l'homme sa connaissance il ne lui reste qu'une conscience, essence même de l'âme de chaque individu.La conscience morale doit respecter les individus, leur liberté, leur dignité d'êtres vivants ; or, l'utilisation de la science sans unemaîtrise de ce qu'on réalise entraîne la perte de l'âme c'est à dire du meilleur de soi-même.Celui qui utilise la science au service de ses désirs , de ses appétits se dégrade et ne se conduit pas comme un sujet autonome qui se maîtrise: " La liberté c'est de tout pouvoir sur soi " Montaigne . Pour être bénéfique , la science doit être guidée par l'âme .

La science seule n'apporte pas la sagesse mais au contraire l'empêche. Elle doit être liée à une conscience morale. Hans Jonas , avec son " principe de responsabilité ", s'inscrit dans une telle démarche avec un appel à la conscience individuelle et collective pour réglementer le progrès des sciences. Les progrès de notre société et les bénéfices que peuvent en tirer les hommes sont possibles et réalisables grâce à la morale del'homme et à sa maîtrise.

L'homme doté d'un goût pour les sciences ne doit jamais négliger sa conscience.

II/ Effets négatifs d'une trop grande conscience : L'humanisme a son mauvais génie, qui est Machiavel .

La Lettre au prince est l'exemple du système où les principes moraux ne sont plus définis par un discours, mais naissent des opinions individuelles.Les exemples de dérapage de la science sont nombreux, ils viennent soutenir la thèse de Rabelais une thèse intemporelle et universelle.

Lorsqu' Albert Einstein, chef de file de la relativité découvrit qu'on pouvait obtenir des atomes une importante énergie, il s'empressa de divulguer l'information.

Mais cette information allait s'avérer être extrêmement dangereuse car elle fût très vite utilisé àdes fins militaires .

Il avait publié des résultats qui étaient capables de détruire toute forme de vie sans même en quelques secondes. Il l'avait fait sans même s'en rendre compte.

A trop vouloir chercher il avait finit par oublier de faire appel à sa conscience et deréfléchir posément à sa découverte.Nous avons un autre exemple qui est le clonage : la brebis Dolly qui était le premier mammifère cloné en 1996.

Il y a de nombreuses controverses, notamment du point de vue éthique et juridique : pour certains, le clonage reproductif constituerait un moyen de luttercontre la mort or le concept de l'immortalité est remis en question.

De plus, le clonage ferait perdre à l'homme son unicité, sacaractéristique fondamentale garantie par la reproduction.

Le clonage porte atteinte à l'essence même de l'homme, il le considèrecomme un outil, un moyen pour le prélèvement de cellules.

Plus que la science en elle même, c'est sa diffusion qui est dangereuse.

L'Internet et les médias diffusent l'information à grandevitesse.

Lorsque l'on crée ou que l'on utilise la science sans faire appel à notre conscience on agit forcément mal.La science n'est donc pas qu'une source de bienfait .

Mise entre les mains d'êtres sans conscience elle peut affliger à notre société toute entière les pires horreurs.

L'esprit novateur, le génie créatif se perd donc au profit du politiquement correct, et l'on risque de passer àcôté d'innovations bouleversantes.

III/ Les sciences au service de l'Humanité : Les sciences peuvent être nos pires ennemis si l'on en use à des fins indignes.

Le chercheur devrait utiliser son génie créatif pourl'utilité publique et non pour son seul plaisir.

Il est donc important d'utiliser la science et de l'orienter vers des fins bénéfiques à notre société .

Il faut alors essayer d'utiliser tous les outils en notre possession pour utiliser la science à une juste cause .

Le scientifique doit créer en pesant le pour et le contre de chacune de ses découvertes.

Il doit faire de son mieux, faire ce qui lui semblebien pour ses semblables.Le partage de la connaissance et la préoccupation pour l'avenir de la société entière sont donc deux facteurs essentiels que lescientifique doit respecter pour pouvoir utiliser à bon escient sa découverte.Cette dernière, répondant à des besoins et/ou à des questions doit permettre un bien-être universel, permettant ainsi aux individus,par exemple malades, de se soigner pour guérir.

Pour conclure, la science nécessite une morale, une éthique afin d'éviter les effets négatifs.

Mais l'homme est-il capable de toujours semaîtriser et de penser au bien pour autrui ?. »

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