Devoir de Philosophie

SCHURÉ Édouard : critique et analyse de l'oeuvre

Publié le 13/10/2018

Extrait du document

SCHURÉ Édouard (1841-1929). Grand amateur de musique wagnérienne et de philosophie ésotérique, il fut l’un de ces esprits originaux qui se situaient dans les marges du symbolisme. Édouard Schuré est né à Strasbourg, au confluent de deux cultures, dans une famille protestante et cultivée. A vingt ans, il vient à Paris, puis, en 1864-1865, entreprend en Allemagne un long voyage qui lui permet de réunir les matériaux de sa future Histoire du « lied» (1868). A Munich, il assiste à la première de Tristan et rencontre Wagner, dont il devient l’ami. Il va lui consacrer un article important (1869) qui, grâce à Sainte-Beuve, paraît dans la Revue des Deux Mondes, et qui fait de lui l’un des grands wagnériens français, avec Catulle Mendès et Judith Gautier. Pour Schuré, la guerre de 1870 est évidemment un déchirement : il chante et chantera l’Alsace (cf. Légendes d'Alsace, 1884) arrachée à la France. Il part ensuite pour l’Italie, où il rencontre celle qui sera l’amour de sa vie, Marguerite Albana-Mignaty; c’est également vers cette époque qu’il compose le Drame musical (1875), vaste survol qui mène de la Grèce à Wagner qu’il célèbre avec enthousiasme (« Richard Wagner, son œuvre et son idée », tome II du Drame musical). Schuré, très introduit dans les salons parisiens, est aussi en relation avec les intellectuels et les artistes allemands, et on le retrouve lors du premier Festspiel de Bayreuth en 1876. Suivent une pièce, des poèmes et des textes poétiques, mais le grand livre reste à venir. Influencé peut-être par sa maîtresse, marqué par son contact avec certains milieux ésotériques et théosophiques 

Liens utiles