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Schonberg ou Schoenberg Arnold

Publié le 30/08/2020

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SCHÖNBERG Arnold. Musicien autrichien. Né à Vienne le 13 septembre 1874, mort à Los Angeles le 13 juillet 1951. Il était le fils d’un modeste commerçant. Sa mère lui donna le goût de la musique; il apprit presque seul a jouer du violon et du violoncelle, et commença de bonne heure à composer de la musique de chambre. A dix-huit ans, il rencontra Alexandre Zemlinsky qui lui inculqua quelques notions de contrepoint. Une étroite amitié lia les deux artistes (en 1901 Schönberg épousera la sœur de Zemlinsky, Mathilde). En 1907, il fit exécuter à Vienne son Quatuor en ré majeur qui fut perdu. Viennent ensuite douze compositions pour chant et piano (op. 1, 2 et 3, 1898). Sa première œuvre marquante fut son sextuor à cordes Nuit radieuse [Verklärte Nacht, op. 4, 1899] sur un poème de Richard Dehmel, œuvre d’inspiration post-wagnérienne mais présentant déjà d’audacieuses nouveautés tonales et harmoniques. En 1901, il se rend à Berlin où, au « Buntes Theater » il est chargé des opérettes et des revues, mais où surtout il est l’animateur de la partie musicale au fameux cabaret artistique et littéraire « Überbrettl », dirigé par Ernst von Wolzogen. Il était en outre professeur au Conservatoire Stem. C’est à Berlin qu’il écrivit son poème symphonique Pelléas et Mélisande (1902-1903), ou l’on sent non seulement l’influence de Wagner, mais aussi celle de Richard Strauss; de plus il achève la conception d’une œuvre monumentale, ses futurs Gurrelieder, pour soli, chœurs et orchestre, œuvre qui ne verra le jour dans sa version définitive qu’en 1911. Rentré à Vienne, Schönberg fait la connaissance de Gustav Mahler qui lui donne d’emblée son amitié et son appui. C’est grâce à lui que Schönberg put faire exécuter ses œuvres. De cette époque datent ses huit Lieder, op. 6, le premier Quatuor à cordes, op. 7 et les six Lieder avec orchestre (op. 8). La Kammersymphonie, op. 9 (1906) marque une date importante dans la carrière artistique de Schönberg. En 1907, Mahler quitte l’Opéra de Vienne. Schönberg, qui s'était de plus en plus rapproché des groupes révolutionnaires de l’avant-garde allemande, s’adonne alors à la peinture et se lie avec Vassily Kandinsky; 1908 est l’année du Quatuor en fa dièse mineur, op. 10, avec voix de soprano, des trois Klavierstücke, op. 11, des quinze Poèmes pour voix et piano op. 15 tiré du Livre des Jardins suspendus de Stefan George, et des cinq Orchesterstücke, op. 16. C est une année décisive pour Schönberg. Il a déjà dans l’opus 10 abandonné la tonalité, et cette tendance se précise dans l’opus 11. Plutôt que d’« atonalité », il conviendrait de parler de « pantonalité » ainsi qu’il le dit lui-même dans son Traité d’harmonie [1912]. Avec l’opus 16, Schönberg en arrive à l’affirmation de la « Klang-farbenmelodie » (mélodie de timbre) construite non sur la base de tons de différentes hauteurs comme la mélodie traditionnelle, mais sur la base de timbres purs, réduits à leur squelette essentiel et perçus cependant, non comme « atmosphère, mais plutôt en tant qu’« émotion » (en parallèle avec l’« Ur-Schrei » des expressionnistes). A cette conception se rattache son monodrame Erwartung (1909) pour soprano et orchestre; ici la parole n’est pas musicalisée; elle devient son et timbre comme si elle était recréée par la musique. De là à la « Sprechstimme » la distance n’est pas grande; elle est franchie avec Die glückliche Hand (1909-1913) et plus encore avec Pierrot lunaire (1912). Entre-temps, cependant, Schönberg a écrit les Kleine Klavierstücke, op. 19 (1911), qui sont encore teintés de romantisme, mais où l’émotion réduite et concentrée dans une phrase, un cri, apparaît comme à son stade originel. La comparaison avec l’art abstrait de Kandinsky s’impose. Pierrot lunaire est de la même année que Der Blaue Reiter qui donna son nom au mouvement artistique le plus important de l’expressionnisme allemand, mouvement auquel évidemment Schönberg adhérait. La « Sprechstimme » n’est pas un « langage chanté » c’est un véritable « ton » de la voix, à qui un rythme est imposé. Pierrot lunaire est construit avec une rigueur toute particulière qui annonce déjà le futur système « dodécaphonique », mais c’est surtout une œuvre d’art, d’une intense vitalité, qui exprime tragiquement et amèrement la désespérante solitude humaine. Le nom de Schönberg est désormais célèbre; il a de brillants éleves (parmi lesquels Berg et Webern); sa musique et ses idées sont diffusées dans le monde entier. Après la guerre, il se voue exclusivement à l’enseignement et aux concerts. Il reprend la composition avec les cinq Klavierstücke, op. 23 (1923), lesquels seront suivis par la Sérénade, op. 24, pour sept instruments et voix de baryton (1923) et par la Suite pour piano, op. 25 (1924). Comme il l’a écrit lui-même, c’est par l’élaboration de ses œuvres qu’il arrive à l’énonciation théorique du « système dodécaphonique », qu’il préfère appeler « méthode pour composer au moyen de douze sons qui ne sont en relation qu’entre eux ». Cette méthode naquit en lui, à la suite d’une crise intérieure qui lui donna l’impression d’avoir épuisé le système tonal, d’en avoir atteint les limites extrêmes. Mais une méthode n’est pas un système, aussi Schônberg ne se pliera-t-il jamais à aucun dogmatisme, quel qu’il soit. Le secret de sa grandeur réside dans cette liberté, dans cette sérieuse et consciencieuse obéissance à la loi fondamentale de l’art. Après la Suite, il compose un Quintette pour instruments à vent (1924), quelques Chorals (1925-1926), une Suite pour petit orchestre (1927), le troisième Quatuor à cordes, op. 30 (1930). Les Variations, op. 31, pour orchestre sont en réalité antérieures au quatuor op. 30; elles datent de 1927-1928; on les considère comme une œuvre maîtresse dans laquelle le système dodécaphonique est applique de façon totale. Von Heute auf Morgen, op. 32 (1929) est la première œuvre théâtrale écrite selon la nouvelle méthode; mais cette légère satire de la bourgeoisie contemporaine n’est pas une œuvre marquante. Schönberg travaillait à cette époque à une œuvre théâtrale d’une tout autre envergure : Moïse et Aaron qui ne fut jamais achevée. Les deux Klavierstücke, op. 33 (1932-1933), sont les dernières de ses œuvres écrites en Europe. L’établissement de la dictature nazie l’obligea à émigrer aux Etats-Unis. Il enseigna d’abord à New York, puis à Hollywood, enfin à l’université de Los Angeles (a partir de 1936). Son premier travail « américain » est une étude sur le système tonal, la Suite en sol majeur (1934) pour orchestre à cordes où il orchestre d’après sa méthode des œuvres de Haendel, en particulier. Puis viennent des œuvres dodécaphoniques : le Concerto pour violon et orchestre, op. 36 (1936), intensément dramatique, et le quatrième, Quatuor, op. 37 (1937) d’une écriture extraordinairement puissante et d’une composition solide et logique. Schönberg, cependant, dira à ce moment : « Il y a encore une quantité de bonne musique à écrire en do majeur », et tout en concevant des œuvres musicales de forme « mixte », il prendra résolument position, quoique silencieusement, dans les polémiques suscitées par les « rigoristes ». C’est ainsi qu’il fit exécuter son Kol Nidre, op. 39 (1938) , ses Variations sur un récitatif pour orgue, op. 40 (1940) et surtout l'Ode à Napoléon sur un texte de Byron, op. 41 (1942-1944) pour récitant, quatuor à cordes et piano, auquel on ne peut attacher l’épithète de « pan tonal » ou de « dodécaphonique », mais où les deux méthodes sont utilisées pour obtenir une croissante puissance dramatique. Le brillant Concerto pour piano et orchestre, op. 42 (1943), plein de virtuosité, fut suivi du Prélude à la Genèse, op. 44 (1945), imaginatif et suggestif, du Trio, op. 45 (1945), pour violon, viole et violoncelle, d’un seul mouvement, très ample, d’une grande richesse et d’une grande variété et du dramatique Survivant de Varsovie pour récitant, chœur et orchestre, op. 46 (1947), véritable chant de la liberté où l’on sent l’angoisse de la foi, la lumière de l’espérance mêlées à la souffrance et au mépris. La Fantaisie pour violon et piano, op. 47 (1949), vient ensuite avec trois œuvres en choral, op. 50 (1950-1951). Ce sont les dernières œuvres de Schönberg, qui s’éteignit dans la maison des environs de Los Angeles où il s’était retiré quand il eut quitté le professorat en 1944.

« Schönberg ou Schoenberg Arnold Compositeur américain d'origine autrichienne * 13.9.1874, Vienne + 13.7.1951, Los Angeles, Californie (Etats-Unis) Autodidacte, Schönberg produit d'abord des oeuvres fortement influencées par Wagner et Brahms ("La Nuit transfigurée", 1899 ; "Pelléas et Mélisande, pour orchestre", 1902 ; "Gurrelieder", 1900-1911).

Entre 1908 et 1924, il s'oriente vers une technique de composition musicale révolutionnaire qui n'obéit plus aux lois de l'harmonie : la "composition avec douze notes se succédant dans un ordre déterminé", appelée aussi technique des douze notes ou dodécaphonie, par laquelle les douze demi-tons d'une octave ont la même valeur et forment un schéma.

Ses oeuvres majeures relevant de ce principe atonal sont le "Livre des jardins suspendus" (1908), "Pièces pour piano opus 23" (1923, sa première oeuvre sérielle) ou encore les "Variations pour orchestre" (1928).

Avant et après la Première Guerre mondiale, Schönberg enseigne la composition à Berlin et à Vienne, où Anton von Webern et Alban Berg sont ses élèves les plus connus et qui constituent, avec lui, le noyau de la troisième école de Vienne. Peintre à ses heures, Schönberg se lie avec Wassily Kandinski, Paul Klee, Oskar Kokoschka.

Avant 1914, il produit quelque 300 peintures à l'huile, aquarelles et dessins très expressifs et symboliques.

Il expose même au Blaue Reiter de Munich. Juif d'origine, Schönberg s'enfuit aux Etats-Unis en 1934 pour échapper à la persécution nazie, et acquiert la nationalité américaine en 1941.

Il enseigne à l'Université de Los Angeles de 1936 à 1944.

Cette époque est marquée par la création d'oeuvres sérielles, puis par un retour à des compositions moins systématiques.. »

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