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Scarmentado

Publié le 23/05/2020

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« Histoires des voyages de Scarmentado, Voltaire Dans ce conte philosophique écrit vers 1753, Voltaire s'inspire largement des déboires de son temps : omniprésence de la religion, exécutions publiques sanglantes, peur de la différence? Scarmentado, dans ce récit à la première personne, est un jeune homme envoyé à Rome à l'âge  de 15 ans ; tout au long du récit, il fuit les différents pays qu'il visite.

Et pour cause ! Chaque nouvelle patrie est le lieu de fanatisme religieux, d'intolérance, de coutumes barbares, de guerres civiles? L'Italie, la France, l'Angleterre, la Hollande, l'Espagne, la Turquie, la Perse, la Chine, Delhi ou l'Afrique ; aucune des étapes de Scarmentado ne peut l'amener à rester où il est : de ce point de vue, on remarquera que la fin de ce conte est particulièrement drôle.

Quelques années plus tard, François-Marie Arouet écrira Candide, et sa critique, comme son héros, iront encore plus loin? Ce pour quoi se bat Voltaire restera néanmoins très clair : la tolérance.   Ce court conte, comparable à un apologue, est déjà empli de ce qui fera la célébrité de Candide : une fine observation des absurdités de l'être humain, une envie de montrer au lecteur le côté barbare des coutumes qu'il cautionne, et, surtout, une bonne dose d'ironie.

Scarmentado, comme de nombreux héros voltairiens, est dénué de caractère ou de désir ; il se laisse porter par l'histoire.

Son nom est une déclinaison du verbe espagnol « escarmentar », qui signifiait à l'époque donner une bonne leçon.

Et cette leçon, il est tout à fait net qu'il la reçoit de plein fouet ! L'ironie de Voltaire devient croustillante, bien aidée par des antiphrases mémorables. C'est surtout le fanatisme religieux qui est visé, et l'auteur attaquera ces rites jusqu'à la fin de sa vie. La superstition n'est qu'un prétexte à pêcher, à tuer, à violer, à massacrer.

Sous leurs apparences de pureté, des fanatiques profitent de leur situation pour mener à bien leurs exactions barbares.

Bien sûr, les peuples. »

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