Databac

Scamentardo de voltaire

Publié le 18/02/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Scamentardo de voltaire. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Fiches de lecture.

« Marechal Bastien 1ere STI2D4 FRANCAIS Texte 1 – HISTOIRE DES VOYAGES DE SCARMENTAD0 – extrait « la cour était à Séville » à « d’un beau crucifix » … Voltaire La cour était à Séville, les galions étaient arrivés, tout respirait l’abondance et la joie dans la plus belle saison de l’année.

Je vis au bout d’une allée d’orangers et de citronniers une espèce de lice immense entourée de gradins couverts d’étoffes précieuses.

Le roi, la reine, les infants, les infantes, étaient sous un dais superbe.

Vis-à-vis de cette auguste famille était un autre trône, mais plus élevé.

Je dis à un de mes compagnons de voyage : « à moins que ce trône ne soit réservé pour Dieu, je ne vois pas à quoi il peut servir.» Ces indiscrètes paroles furent entendues d’un grave Espagnol, et me coûtèrent cher.

Cependant je m’imaginais que nous allions voir quelque Carroussel ou quelque fête de taureaux, lorsque le grand inquisiteur parut sur ce trône, d’où il bénit le roi et le peuple. Ensuite vint une armée de moines défilant deux à deux, blancs, noirs, gris, chaussés, déchaussés, avec barbe, sans barbe, avec capuchon pointu, et sans capuchon ; puis marchait le bourreau ; puis on voyait au milieu des alguazils et des grands environ quarante personnes couvertes de sacs sur lesquels on avait peint des diables et des flammes.

C’étaient des juifs qui n’avaient pas voulu renoncer absolument à MoÏse , c’étaient des chrétiens qui avaient épousé leurs commères, ou qui n’avaient pas adoré Notre Dame d’Atocha, ou qui n’avaient pas voulu se défaire de leur argent comptant en faveur des frères hiéronymites.

On chanta dévotement de très belles prières, après quoi on brûla à petit feu tous les coupables ; de quoi toute la famille royale parut extrêmement édifiée. Le soir, dans le temps que j’allais me mettre au lit, arrivèrent chez moi deux familiers de L’Inquisition avec la Sainte Hermandad : ils m’embrassèrent tendrement, et me menèrent, sans me dire un seul mot, dans un cachot très frais, meublé d’un lit de natte et d’un beau crucifix ». Présentation du texte Le texte est un récit qui est écrit par voltaire en 1756.

Comme la plupart de ses contes, un récit inspiré des déboires du printemps 1754.

Il est écrit à la première personne.

Ce conte, ironique, nous fait voyager dans divers pays d’Europe.

En effet, le personnage voyage partout en Hollande, Espagne, Turquie, Perse, Rome, Chine…, mais partout où il passe, il accumule les ennuis, il fait l'expérience universelle que les religions sont intolérantes et sa liberté est freinée par les autorités religieuses aussi intolérantes que répressives.

En effet, à maintes reprises, il risque sa vie par exemple : on l'emprisonne en Espagne, il risque d'être pendu, d'être empaler en Turquie pour son refus d'être circonscrit, mais rattrape ses erreurs par le biais de l'argent. Présentation de l’auteur François-Marie Arouet, dit Voltaire, né en 1694 à Paris et mort dans la même ville en 1778. Ecrivain, philosophe et homme d'affaires français du XVIIIᵉ siècle, appelé siècle des Lumières.

Les Lumières sont un mouvement littéraire et philosophique européen du XVIII e siècle fondé sur la raison qui permet, selon les philosophes des Lumières, de sortir des préjugés et de l’intolérance, et de faire progresser les hommes vers le bonheur, la liberté et le savoir. Représentant le plus connu du siècle des Lumières, il apprécie les arts et les sciences.

C’est un personnage complexe, pleins de contradictions, qui marque son époque par sa production littéraire et ses combats politiques.

Auteur engagé et polémiste.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles