Savoir et liberté
Publié le 07/02/2022
                            
                        
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On pourra utiliser  le Mythe de la Caverne de Platon  (manuel ancienne éd.
                                                            
                                                                                
                                                                    p.
                                                            
                                                                                
                                                                    89, nouvelle p.82) en 
se souvenant que ce texte est allégorique et nécessite une interprétation.
                                                            
                                                                                
                                                                    Par exemple, Platon 
symbolise la condition des hommes ignorants par des prisonniers et il faut se demander pourquoi il 
emploie cette image.
La conception stoïcienne de la liberté.
L’homme qui n’est sujet à aucune entrave est libre, lui qui a toutes choses sous la main, à son
gré.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais celui que l’on peut entraver ou contraindre, à qui l’on peut faire obstacle, celui que l’on peut
malgré lui jeter dans quelque difficulté, celui-là est esclave.
                                                            
                                                                                
                                                                    Et quel est l’homme qui est affranchi de
toute entrave   ? Celui qui ne désire rien de ce qui lui est étranger.
                                                            
                                                                                
                                                                    Et quelles choses sont étrangères   ?
Celles   qu’il   ne   dépend   pas   de   nous   ni   d’avoir,   ni   de   n’avoir   pas,   ni   d’avoir   avec   telles   ou   telles
qualités, ou en telles conditions.
                                                            
                                                                                
                                                                    Donc le corps nous est étranger, ses membres nous sont étrangers, la
fortune nous est étrangère.
                                                            
                                                                                
                                                                    Si, par conséquent, tu t’attaches  à quelqu’une de ces choses comme à un
objet personnel, tu recevras le châtiment que mérite celui qui désire ce qui lui est étranger.
                                                            
                                                                                
                                                                    Telle est la
route qui conduit à la liberté   : la seule qui délivre de l’esclavage.
                                                            
                                                                                
                                                                                   Epictète.
La   puissance   de   l'homme   est   extrêmement   limitée   et   infiniment   surpassée   par   celle   des   causes
extérieures;  nous n'avons donc pas un pouvoir absolu d'adapter  à notre usage les choses extérieures.
Nous   supporterons,   toutefois,   d'une   âme   égale   les   événements   contraires   à   ce   qu'exige   la
considération de notre intérêt, si nous avons conscience de nous être acquittés de notre office, savons
que notre puissance n'allait pas jusqu'à nous permettre de les éviter, et avons présente cette idée que
nous   sommes   une   partie   de   la   Nature   entière,   dont   nous   suivons   l'ordre.
                                                            
                                                                                
                                                                        Si   nous   connaissons   cela
clairement et distinctement, cette partie de nous qui se définit par la connaissance claire, c'est-à-dire la
partie   la   meilleure   de   nous,   trouvera   là   un   plein   contentement   et   s'efforcera   de   persévérer   dans   ce
contentement.
                                                            
                                                                        
                                                                                              
Spinoza
                                                                                                                                                                                
Kant, Qu’est-ce que les Lumières        ?
Qu’est-ce que les Lumières ? La sortie de l’homme de sa minorité dont il est lui-même 
responsable.
                                                            
                                                                                
                                                                    Minorité, c’est-à-dire incapacité de se servir de son entendement (pouvoir de penser) 
sans la direction d’autrui, minorité dont il est lui-même responsable (faute) puisque la cause en réside 
non dans un défaut de l’entendement mais dans un manque de décision et de courage de s’en servir 
sans la direction d’autrui.
                                                            
                                                                                
                                                                    Sapere aude ! (Ose penser) Aie le courage de te servir de ton propre 
entendement.
                                                            
                                                                                
                                                                    Voilà la devise des Lumières.
La paresse et la lâcheté sont les causes qui expliquent qu’un si grand nombre d’hommes, après 
que la nature les a affranchi depuis longtemps d’une (de toute) direction étrangère, reste cependant 
volontiers, leur vie durant, mineurs, et qu’il soit facile à d’autres de se poser en tuteur des premiers.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il 
est si aisé d’être mineur ! Si j’ai un livre qui me tient lieu d’entendement, un directeur qui me tient 
lieu de conscience, un médecin qui décide pour moi de mon régime, etc., je n’ai vraiment pas besoin 
de me donner de peine moi-même.
                                                            
                                                                                
                                                                    Je n’ai pas besoin de penser pourvu que je puisse payer ; d’autres 
se chargeront bien de ce travail ennuyeux.
                                                            
                                                                                
                                                                    Que la grande majorité des hommes (y compris le sexe 
faible tout entier) tienne aussi pour très dangereux ce pas en avant vers leur majorité, outre que c’est 
une chose pénible, c’est ce à quoi s’emploient fort bien les tuteurs qui très aimablement (par bonté) 
ont pris sur eux d’exercer une haute direction sur l’humanité.
                                                            
                                                                                
                                                                    Après avoir rendu bien sot leur bétail 
(domestique) et avoir soigneusement pris garde que ces paisibles créatures n’aient pas la permission 
d’oser faire le moindre pas, hors du parc ou ils les ont enfermé.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ils leur montrent les dangers qui les 
menace, si elles essayent de s’aventurer seules au dehors.
                                                            
                                                                                
                                                                    Or, ce danger n’est vraiment pas si grand,  1.
                                                                                                                    »
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