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Sarawak

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 15 décembre 1965 Série B-9 Fiche N• 881 Sarawak 1.

Au nord de Bornéo, l'ancienne colonie britannique de Sarawak qui s'étend sur 122 QOO km 2 (soit moins du cinquième de l'ile) est peuplée par dix-huit races et groupes raciaux différents pratiquant, entre autres, J'animisme, l'islam, le christia­ nisme et le confucianisme.

Parmi ses 750 000 habitants, 32 Ofo sont des Dayaks (parmi lesquels les fameux chasseurs de têtes, qui ont renoncé depuis longtemps à leur industrie), 30 Ofo des Chinois, 18 Ofo des Malais et 6 Ofo des Mélanésiens.

2.

Le Sarawak, connu des explorateurs du XVIe siècle, entre dans l'histoire avec l'arrivée de James Brooke qui fonda une dynastie de rajahs blancs.

Les Brookes firent régner sur cette région une règle paternaliste, fondée sur l'idée du " bon sauvage ...

de 1841 à 1946.

Un traité en 1888 plaça ce pays sous le protectorat britan­ nique et le dernier Brooke, réfugié en Grande-Bretagne pendant l'invasion japonaise, céda son territoire à la Couronne britannique le 1er juillet 1946.

Depuis la création, le 16 septembre 1963, de la Fédération de la Grande-Malaisie (création artificielle de la diplomatie britannique d'où Singapour vient de se retirer), le Sarawak fait partie du nouvel Etat fédéral.

3.

Le Sarawak a été souvent décrit comme le paradis de la Grande-Bretagne en Extrême-Orient à cause de la vie pittoresquement anachronique de ses habitants, pleins d'aménité et de joie de vivre.

Ses ressources (pétrole, caoutchouc, poivre, bois et or) permettent un commerce extérieur notable et la capitale est une vraie petite ville de 60 000 habitants.

4.

Le Sarawak est menacé dans son existence par sa frontière (difficile à surveiller) avec la partie indonésienne de Bornéo et la présence à l'intérieur· de 230 000 Chinois.

En aoOt 1952, les partisans de l'« Armée de libération indonésienne de Sarawak ..

commençaient à attaquer les villages.

Depuis lors, la menace de l'Indonésie n'a jamais cessé.

L'entrée du petit Etat dans la Fédération de la Grande-Malaisie n'a fait qu'accroitre l'hostilité indonésienne et la guérilla est devenue permanente.

5.

Les Chinois de Sarawak en majorité instruits dans leurs propres écoles (ce qui leur interdit les carrières administratives puisque la langue du gouvernement est l'anglais), appauvris par l'interdiction qui leur est faite d'acheter des terres réservées aux indigènes et perméables à la propagande de Pékin par la radio, ont fondé une « Organisation communiste clandestine ,.

qui a établi une cinquantaine de camps d'entrainement dans la jungle.

Plus de 2000 jeunes Chinois ont fui leurs foyers pour rejoindre ces camps ou (avant le coup d'Etat militaire de Djakarta) passer en Indo­ nésie.

6.

Après l'attaque, le 27 juin 1965, d'un poste de police, 8000 Chinois planteurs de poivre Ont été contraints de quitter leurs petites fermes et regroupés dans cinq nouveau)( villages étroitement surveillés.

En septembre dernier, on annonçait la découverte d'un complot communiste et l'arrestation de huit Chinois et un indigène.

Le Parti uniflé du peuple de Sarawak (SUPP) qui détient la majorité à la municipalité de Kuching, parti réformiste opposé au gouvernement fédéral de Kuala-Lumpur, est dominé Dar les Chinois et les communistes s'y seraient infiltrés. 2 / 2. »

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