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Sarah Bernhardt

Publié le 18/05/2020

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« SV_57_TX \HDLN0000100062 \BOLD0006300305 \LINK0031400322PE_0098T \LINK0167501680PE_0809T Sarah Bernhardt, une femme fatale à la scène comme à la ville La célèbre comédienne française Sarah Bernhardt entame le 27 octobre 1902 une tournée au théâtre de Berlin accompagnée de toute sa troupe parisienne.

Il s'agit de la première apparition en Allemagne pour cette star de la scène, âgée de 58 ans. Sarah Bernhardt, de son vrai nom Henriette-Rosine Bernard, incarne sur scène comme dans la vie le genre de femme dont le destin est lié aux hommes par son aura érotique et son mode de vie excentrique.

Née en 1844 à Paris, fille illégitime d'une dame de petite vertu originaire d'Amsterdam, Sarah attire déjà l'attention.

À 18 ans, elle signe son premier engagement à la Comédie-Française. En 1869, elle remporte un succès éclatant au théâtre de l'Odéon lors de la première de la comédie de François Coppée, "Le Passant".

Peu après, elle revient à la Comédie-Française. Après des années de succès, elle quitte la Comédie-Française en 1880, et entame une longue série de tournées dans le monde entier, aux États-Unis en particulier; elle effectue d'autres tournées dans des villes européennes ainsi qu'au Proche-Orient. À Paris, elle se produit successivement sur quatre grandes scènes.

À partir de 1899, elle joue dans un théâtre qui, après avoir porté son nom, s'appelle aujourd'hui Théâtre de la Ville. Sarah Bernhardt évolue avec l'assurance d'un somnambule sur l'arête étroite qui sépare le grand art de la banalité.

Son répertoire s'étend des tragédies françaises classiques aux pièces d'auteurs contemporains pleines de rebondissements.

Les plus grands écrivains de son époque comptent parmi ses admirateurs: Alexandre Dumas, Gustave Flaubert et le jeune Marcel Proust. Des critiques enthousiastes soulignent le charme de sa voix, la pureté de son excellente diction et sa superbe silhouette.

Ils rendent notamment hommage à la force expressive de ses interprétations de l'agonie et de la mort.

S'ajoute à cela l'érotisme envoûtant de l'actrice: avec ses boucles indomptées, son visage pâle et fin et sa silhouette enfantine, elle correspond aux critères de ses contemporains, attirés par le physique androgyne.

Elle excelle dans les rôles masculins et triomphe dans L'Aiglon (1900) d'Edmond Rostand.

Le critique Jules Lemaître estime qu'elle n'a pas seulement mis son âme, son esprit et son charme physique dans ses rôles, mais aussi sa sexualité.

Chez n'importe quelle autre comédienne, une telle provocation serait déplacée; cependant la nature qui l'a dotée d'une silhouette fine, lui prête l'apparence d'une princesse de conte de fée. Même dans sa vie privée, Sarah Bernhardt correspond aux clichés de la féminité exacerbée: ses évanouissements, ses attaques violentes contre ses directeurs et ses partenaires ont tout aussi mauvaise réputation que sa prodigalité. Au début du XXe siècle, Sarah Bernhardt perd peu à peu de son rayonnement, son jeu est désormais considéré comme sophistiqué.

Amputée d'une jambe en 1915, elle continue à se produire sur scène.

Elle meurt à Paris en 1923. Page 1. »

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