São Tomé et Principe (1986-1987)
Publié le 23/09/2020
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São Tomé et Principe (1986-1987)
A São Tomé et Principe, l'année 1986 a été celle d'une tentative d'ouverture
vers l'Occident, en raison de la dégradation de la situation économique, qui
repose presque exclusivement sur la culture cacaoyère en déclin.
Le 3 février
1986, lors d'un remaniement ministériel, Fradique de Menezes a succédé à Maria
de Amorim aux Affaires étrangères.
Celle-ci était réputée sensible aux thèses
soviétiques tandis que son remplaçant est considéré comme proche des milieux
d'affaires internationaux.
Le nouveau ministre a entrepris un rapprochement avec
le Gabon, où s'est rendu le président Manuel Pinto da Costa, en mai.
Une partie
de l'opposition en exil a semblé atténuer ses critiques, tandis que des réfugiés
santoméens expulsés du Cameroun et du Gabon sont arrivés en mai en Namibie.
São
Tomé souhaitait entrer dans l'Union douanière et économique de l'Afrique
centrale (UDEAC).
Le chef de l'État a aussi renforcé les liens avec la France,
où il s'est rendu à l'automne, et avec le Portugal (visite du président Soares à
São Tomé en décembre).
Le pays a par ailleurs subi une très grave épidémie de paludisme.
Après le
départ des ministres des Affaires étrangères et du Plan lors du remaniement de
janvier 1987, la libéralisation semblait avoir échoué..
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