Databac

Santiago Ramón y Cajal1852-1934Ramón y Cajal édifia sur des faits observés et sut défendre la doctrine du neurone : là est sonoeuvre.

Publié le 22/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Santiago Ramón y Cajal1852-1934Ramón y Cajal édifia sur des faits observés et sut défendre la doctrine du neurone : là est sonoeuvre. Ce document contient 1167 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Santiago Ramón y Cajal 1852-1934 Ramón y Cajal édifia sur des faits observés et sut défendre la doctrine du neurone : là est son œ uvre.

His et Forel (1886-1887) avaient lancé l'hypothèse de la libre terminaison des cylindres-axes et des dendrites, face au réticularisme de Gerlach et Golgi.

Ramón y Cajal, à partir de 1888, démontra l'exactitude de cette hypothèse et affirma énergiquement que les cellules nerveuses ne se rattachent pas entre elles par continuité, mais par contiguïté. Waldeyer (1891) se limita à exposer les résultats de Cajal et il réussit à faire admettre le nom de neurone pour désigner les unités cellulaires qui composent le système nerveux. Ramón y Cajal naquit à Petilla de Aragon, un tout petit hameau, en 1852 Il dut hériter de son père, médecin rural, l'extrême vigueur de sa volonté ; il lui doit en tout cas sa vocation de médecin.

Doté de nature d'un goût très marqué pour la contemplation du monde et de dons peu communs pour le dessin, Cajal, quand il était un enfant, voulut devenir peintre.

Un peu plus tard, ses lectures d'adolescent (Dumas, Victor Hugo, Faust, Robinson, Don Quichotte) le firent rêver à la gloire des poètes et des explorateurs de la Terre.

Il ne put rien contre la volonté de son père qui l'obligea au baccalauréat, l'initia à l'ostéologie au moyen d'os soustraits au cimetière rural et l'emmena étudier la médecine à Saragosse.

Il fut auxiliaire de dissection et, après un fugace épisode militaire, devint professeur d'anatomie à Valence. Mais l'anatomie macroscopique ne satisfaisait point le jeune professeur.

Pensons aux perspectives qu'elle offrait alors (1870-1880) à un homme ambitieux de travail personnel : la texture macroscopique du corps humain réserve à peine quelques nouveautés et l'investigateur devra opter pour une de ces trois voies : l'anatomie comparée, l'embryologie et l'étude de la structure cellulaire des organes, s'il ne veut pas se décider, comme Kölliker, à parcourir simultanément les trois.

Parfaitement conscient de cette situation historique de la morphologie, Cajal, séduit par la lecture de la Pathologie cellulaire de Virchow, par les travaux de Henle et Kölliker et par la contemplation de quelques préparations micrographiques dans le laboratoire de Maestre de San-Juan à Madrid (1877), se décide pour l'anatomie microscopique. Durant dix ans (1878-1888), la curiosité investigatrice de Cajal le conduit à explorer les domaines les plus variés : l'inflammation du mésentère, les terminaisons nerveuses dans les muscles moteurs, les épithéliums pavimenteux, le cristallin, le tissu osseux, la fibre musculaire, le cartilage, la rétine.

L'épidémie de choléra de 1885 l'attire vers la bactériologie, “ ce nouvel astre scientifique ”, selon ses propres paroles.

Mais il n'a pas encore trouvé le champ définitif de ses efforts et de son ambition.

Il est certain qu'il s'intéresse alors au tissu nerveux ; jeune homme, il pensait déjà que si l'on connaissait la texture du cerveau, il serait peut-être permis à l'homme de saisir le mécanisme de sa propre pensée.

L'encéphale était l'organe le moins exploré, mais comment l'étudier ? Les vieilles méthodes (Weigert, Deiters, Ranvier) ne servaient à rien.

Ce sera seulement après que Cajal aura appris de Simarro et modifié personnellement l'imprégnation chromoargentique de Golgi (1887), qu'il se décidera à pénétrer dans la flore mystérieuse du système nerveux central.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles