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Salomon, îles.

Publié le 18/05/2020

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« Salomon, îles. 1 PRÉSENTATION Salomon, îles , en anglais (langue officielle) Solomon Islands , pays insulaire d’Océanie, situé en Mélanésie, dans le Pacifique occidental.

Sa capitale est Honiara.

Les îles Salomon sont membres du Commonwealth. 2 MILIEU NATUREL Situé à l’est de la Nouvelle-Guinée, l’archipel des îles Salomon est composé d’un double chapelet d’îles alignées du nord-ouest au sud-est et qui couvrent une superficie de27 556 km 2.

Il comprend les grandes îles de Choiseul, Santa Isabel, Guadalcanal (la plus grande des îles Salomon), Malaita, Makira (San Cristobal), Vella Lavella, le groupe de Nouvelle-Géorgie, l’archipel de Santa Cruz (le plus oriental), les îles Florida, le petit archipel des Russell, ainsi qu’une multitude d’autres petites îles (Ontong Java,Rennell, etc.). Les grandes îles, d’origine volcanique, sont montagneuses, accidentées et couvertes d’une forêt dense.

Elles prolongent l’arc volcanique de l’archipel Bismarck (enPapouasie-Nouvelle-Guinée) et culminent au mont Popomanaseu à 2 331 m d’altitude (Guadalcanal).

Certaines petites îles isolées sont des atolls coralliens (Ontong Java).Le climat est équatorial, chaud et très humide.

La capitale de la fédération est Honiara, sur l’île de Guadalcanal. 3 POPULATION Les îles Salomon comptent 581 208 habitants (en 2008), dont une majorité de Mélanésiens (94 p.

100 de la population).

La population compte également des Polynésiens,qui sont essentiellement installés sur les petites îles et les atolls de l’archipel (Ontong Java, Sikaiana, Rennell, Bellona), et enfin quelques Européens regroupés dans lacapitale.

Comme beaucoup d’États de la région, les îles Salomon ont une population particulièrement jeune, puisque près de 55 p.

100 de ses habitants ont moins de15 ans. La langue officielle est l’anglais, bien que le pidgin english soit la principale langue véhiculaire.

Mais l’archipel compte quelque 87 langues autochtones dont certaines sont en voie d’extinction et n’ont pas plus d’une dizaine de locuteurs.

Plus de 95 p.

100 des Salomonais sont chrétiens.

Plus d’un tiers appartient au diocèse anglican de Mélanésie,19 p.

100 sont catholiques et le reste de la population est adventiste, mormon ou appartient à l’une des nombreuses sectes existantes dans l’archipel. 4 INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE Les îles Salomon ont acquis leur indépendance en 1978 dans le cadre du Commonwealth.

Le chef de l’État est le souverain britannique, représenté par un gouverneurgénéral.

Le gouverneur général, qui doit être un citoyen salomonais, est nommé par le souverain pour cinq ans, sur proposition du Parlement.

Un Premier ministre est à latête du gouvernement ; il est élu par le Parlement.

Le Parlement est constitué d’une unique chambre, composée de 50 membres élus au suffrage universel direct pour unmandat de quatre ans. Le pays est bouleversé en 1998 par le déclenchement d’un conflit ethnique, qui aboutit à un coup d’État en juin 2000 et à la dissolution du Parlement.

Après la conclusiond’un accord de paix en octobre 2000, des élections législatives se déroulent en décembre 2001, sous la surveillance de nombreux observateurs internationaux.

Elles nepermettent pas de dégager une majorité, les trois principales formations politiques, le Parti de l’alliance populaire ( People’s Alliance Party, PAP), l’Association des membres indépendants et la Coalition pour le changement ( Solomon Islands Alliance for Change Coalition, SIACC) remportant respectivement 20, 13 et 12 sièges.

Le leader du PAP, Allan Kemakeza, est élu Premier ministre après avoir été limogé du précédent gouvernement à la suite d’un scandale financier.

En 2003, pour faire face à la persistance desviolences ethniques, une force de paix multinationale est déployée dans l’archipel qui voit en 2006 l’élection d’un nouveau Premier ministre. 5 ÉCONOMIE La population des îles Salomon vit en partie de la culture traditionnelle mélanésienne.

Elle cultive essentiellement le taro, l’igname et possède de nombreuses bananeraies.Certains changements se sont toutefois produits avec l’introduction dans les cultures vivrières de la patate douce, du manioc et avec une tendance croissante auraccourcissement des temps de jachère.

D’une façon générale, le développement lent d’une économie rurale a marqué ces dernières années les sociétés littorales, chezlesquelles les cultures vivrières alternent avec des cocoteraies et des plantations de cacaoyers à finalité commerciale.

Un secteur économique réellement « moderne » estapparu avec la création d’un périmètre rizicole exploité mécaniquement dans la plus grande plaine de l’archipel, située au nord de Guadalcanal, par une société d’économiemixte.

D’autres grandes plantations de cocotiers et de palmiers à huile ont par ailleurs été développées dans la même île. Les principales exportations sont représentées à l’heure actuelle par le poisson, essentiellement du thon congelé ou mis en boîte localement et pêché par des armementsjaponais.

Cette prédominance en matière de pêche a été reconnue par les pays de la région, puisque Honiara abrite le siège de l’Agence des pêches du SPEC (South PacificEconomic Cooperation).

L’archipel vit également de l’exploitation du bois et du coprah, dont la part tend néanmoins à diminuer de plus en plus.

Plus récemment, desréserves de bauxite et de phosphate ont été découvertes, mais celles-ci sont encore sous-exploitées. L’aide extérieure se révèle assez généreuse.

Longtemps assumée presque entièrement par le Royaume-Uni, celle-ci tend à se diversifier au profit de l’Australie.

Lesorientations de développement conduites par les gouvernements successifs ont été axées sur les idées du Melanesian Way et du nationalisme culturel.

La politique enmatière foncière en découle directement : 88 p.

100 des terres sont placées aujourd’hui sous le droit coutumier mélanésien, ce qui constitue d’ailleurs un handicap pour lesprojets de développement et surtout pour les investissements étrangers.

En dépit de la politique de décentralisation, les inégalités régionales semblent s’accroître entre l’îlecentrale Guadalcanal et les îles les plus isolées.

Selon les estimations de 2003, le PIB avoisine 253 millions de dollars et le PNB par habitant est de 560 dollars. L’unité monétaire est le dollar des îles Salomon qui se divise en 100 cents. 6 HISTOIRE L’archipel est habité par des Mélanésiens depuis quatre mille ans.

Le navigateur espagnol Álvaro de Mendaña de Neyra, qui cherche dans le Pacifique des îles aurifères ayantappartenu au roi Salomon, est le premier à découvrir ces terres en 1568.

Les îles les plus septentrionales sont, quant à elles, découvertes en 1768 par Louis Antoine deBougainville, qui donne son nom à l’île de Bougainville (qui appartient aujourd’hui à la Papouasie-Nouvelle-Guinée).

Un protectorat allemand est établi en 1885 sur les îlesSalomon septentrionales et en 1893 un protectorat britannique sur les îles méridionales.

En 1899, l’ensemble des îles Salomon devient une possession britannique àl’exception de Buka et de Bougainville qui restent allemandes.

En 1914, l’archipel est occupé par l’Australie puis placé par la Société des Nations sous son mandat en 1921.Durant la Seconde Guerre mondiale, il est le théâtre de violents combats.

En octobre 1942, l’île de Guadalcanal en particulier est le cadre de l’une des plus grandes bataillesde la guerre du Pacifique. Au retour de la paix, la capitale Honiara est installée sur le site du plus grand des camps américains, à quelques kilomètres de la base aérienne d’Henderson Field.

Touteune série de mouvements millénaristes ou « cultes du cargo » mélanésiens (croyance millénariste selon laquelle arrivera un jour un navire chargé de biens matériels) sedéveloppent, comme le Marching Rule sur l’île de Malaïta.. »

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