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Salaire

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 1 1 r 17 mai 1967 Série C-29 Fiche No 1766 Salaire 1.

Le problème de la nature du salaire a beaucoup préoccupé les économistes classiques.

Admettant que la valeur des marchandises est déterminée par la quantité de travail incorporée en elles, le salaire ou valeur du travail devait aussi être déter­ miné par une quantité de travail.

Mais comment la valeur du travail peut-elle se déterminer elle-même? Pour sortir du cercle, Marx remplace la notion de travail par celle de force de travail.

Le salaire n'est pas la valeur ou prix du travail, mais le prix qui est payé à l'ouvrier en échange de sa force, mise à la disposition du possesseur de capital et utilisée par celui-ci dans les limites de la journée de travail.

2.

On est dès lors ramené au problème général de la valeur.

La valeur de la force de travail sera déterminée par la quantité de travail nécessaire à sa production, c'est­ à-dire par la valeur des marchandises nécessaires à la subsistance de l'ouvrier et à la reproduction de sa force.

Contrairement aux apparences et à l'opinion commune, le salaire ne serait donc pas la rémunération du travail.

Il n'y aurait pas de rapport entre le salaire et la valeur des marchandises produites par le travailleur.

Le rapport véritable serait celui qui existe entre le salairt: et les marchandises consommées par l'ouvrier.

De là découle, selon Marx, une radicale opposition des intérêts, le capita­ liste ayant tendance à limiter le salaire au minimum vital pour un travail maximum.

C'est le fondement économique de la lutte des classes.

3.

Cependant, Marx admet que la valeur du salaire n'est pas absolue.

Le prix de la force de travail varie selon les besoins qui, eux-mêmes, dépendent du type de civi­ lisation, du niveau de développement, etc.

Il introduit ainsi la notion de salaire historique.

D'autre part, le salaire subit les fluctuations du marché.

Une branche en développement peut accroître les salaires pendant une certaine période pour ·attirer la main~d'œuvre au détriment de ses concurrents.

La rareté sur le marché du travail peut également exercer une pression sur les salaires.

Enfin, l'action concertée des travailleurs (grève) peut provoquer une hausse des salaires, jouant en quelque sorte un rôle analogue à celui de la rareté.

Mais la nature du salaire reste la même dans le cadre d'une structure économique inchangée.

4.

Les économistes modernes non marxistes insistent sur un certain nombre de traits qui seraient communs aux sociétés Industrielles (capitalistes ou socialistes).

Une série de réalisations: sécurité sociale, allocations familiales, retraites, allocations de chômage constituent un véritable salaire invisible, dit encore salaire social.

D'autre part, dans nombre d'entreprises, des primes de rendement, de productivité, d'ancien­ neté, etc., s'ajoutent au salaire payé à l'ouvrier.

On aurait affaire à une société qui ne vit plus sur le schéma du salaire équivalent au prix de la force de travail, puis­ qu'une partie plus ou moins importante des besoins est couverte par d'autres moyens.

5.

Sur l'origine du salaire social et des diverses primes, les controverses se pour­ suivent, les marxistes alléguant qu'ils ne peuvent avoir d'autre source que la valeur créée par la force de travail.

Il s'agirait, en tout état de cause, d'une redistribution dépassant les lirnites qui étaient auparavant assignées au prix de cette force.

Bond en avant du salaire historique ou transformation de sa nature, le phénomène est encore trop récent pour que la question soit tranchée. 2 / 2. »

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