salaire.
Publié le 08/12/2021
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salaire. n.m., rémunération perçue en échange d'un travail accompli pour un employeur et
déterminée généralement par un contrat de travail. Les revenus salariaux comprennent les
rémunérations versées par un employeur, quel que soit le statut juridique de ce dernier
(entreprise privée ou publique, État ou collectivité publique). Dans le cas de la fonction
publique, on utilise aussi le terme traitements pour désigner les salaires. Les revenus non
salariaux sont perçus par les membres de professions indépendantes : exploitants agricoles,
artisans, entrepreneurs individuels, professions libérales ; dans le cas de ces derniers, on parle
aussi d'honoraires.
C'est le contrat de travail passé entre un employeur et son salarié qui détermine le niveau
du salaire. Il peut être fixé par accord individuel ou en vertu d'une convention collective
(d'entreprise ou de branche), négociée entre les employeurs et les syndicats (4 200 accords
en 1995) ; dans l'administration, son évolution dépend d'un accord entre le ministère de la
Fonction publique et les syndicats. Malgré l'obligation légale de négocier (lois Auroux de
1982), très peu de salariés sont dans les faits couverts par un accord salarial d'entreprise
(1 salarié sur 8 en 1995). Enfin, les modalités de croissance du salaire minimum, qui s'impose
à tous les secteurs, sont fixées par la loi (voir SMIC).
Le salaire est généralement calculé au temps (à l'heure, à la semaine, au mois ou à
l'année) ; le salaire aux pièces est fondé sur la quantité d'opérations effectuées (par exemple,
le nombre de pièces fabriquées). Les différences entre les niveaux de salaire dépendent
principalement de trois facteurs. Le premier est le secteur d'activité : dans un secteur en
expansion, les entreprises rémunèrent mieux leurs salariés que dans un secteur en déclin. Le
deuxième facteur est la situation du salarié dans la grille des salaires, qui définit le salaire
normalement perçu pour un type donné de qualification ; la grille de la fonction publique
s'applique en particulier dans les administrations. Le troisième facteur est l'ancienneté : le
salaire augmente avec le temps passé dans une entreprise ou dans l'administration. Dans un
contexte marqué par les incertitudes sur la vigueur de la reprise, certaines entreprises
privilégient l'utilisation des primes pour compenser, temporairement, la faiblesse des
augmentations générales.
Salaires et répartition des revenus.
Ces facteurs, qui influencent la hiérarchie des salaires, sont responsables de phénomènes
de contagion des hausses salariales. Par exemple, une hausse de 1 % du salaire minimum,
qui se justifie par la sauvegarde du pouvoir d'achat des salariés les plus défavorisés, se
répercute sur les salaires du bas de l'échelle des qualifications, et, de proche en proche, à
l'ensemble des salaires, même les plus élevés, pour lesquels une hausse de 1 % représente
une somme importante. En cinquante ans, le pouvoir d'achat du salaire net moyen, en
France, a été multiplié par 3,3 (4 % de croissance annuelle entre 1945 et 1978, et 0,6 %
entre 1979 et 1995).
La politique salariale d'un gouvernement, dont l'influence directe est déjà limitée par
l'accord nécessaire des partenaires sociaux (chefs d'entreprise, syndicats), doit ainsi
poursuivre plusieurs objectifs partiellement contradictoires : garantir le pouvoir d'achat des
bas salaires, préserver une hiérarchie des salaires incitant les travailleurs à l'effort et à la
mobilité, et éviter une croissance trop rapide de la masse salariale, susceptible de
compromettre les équilibres macro-économiques.
La fixation des salaires est ainsi, dans les pays industrialisés, un des aspects principaux
de la répartition des revenus, et elle conditionne en grande partie la stabilité sociale. La
complexité des compromis passés entre les salariés, les employeurs et l'État tient aussi à
ce qu'ils portent sur deux expressions du salaire aux incidences différentes : le salaire
nominal, exprimé en francs courants, c'est-à-dire la somme de monnaie figurant
effectivement sur la fiche de paie, et le salaire réel, exprimé en francs constants (après
déduction de l'inflation), qui traduit le pouvoir d'achat de ce revenu sur les biens et
services. À partir des années quatre-vingt, la tendance à la désindexation des salaires sur
les prix, qui distingue les évolutions nominale et réelle des salaires, et la persistance d'un
niveau de chômage élevé, qui affaiblit le pouvoir de négociation des travailleurs, ont
profondément modifié les conditions d'établissement du salaire dans les pays développés ;
la dimension collective a régressé pour faire place à une plus grande individualisation du
salaire. Voir aussi travail.
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Les médias
salaire
revenu - part des salaires dans le PIB
Les livres
revenu - exemple de formation et d'affectation du revenu des ménages,
page 4359, volume 8
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
catégorie socio-professionnelle (CSP)
convention collective
désindexation
entreprise - Entreprise et pouvoir - Pouvoir social
fonction publique
indexation
négociation
participation
qualification professionnelle
relations industrielles
rémunération
répartition des revenus
revenu
sel
SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance)
syndicalisme - Une situation contrastée
travail - 2.ÉCONOMIE
salaire. n.m., rémunération perçue en échange d'un travail accompli pour un employeur et
déterminée généralement par un contrat de travail. Les revenus salariaux comprennent les
rémunérations versées par un employeur, quel que soit le statut juridique de ce dernier
(entreprise privée ou publique, État ou collectivité publique). Dans le cas de la fonction
publique, on utilise aussi le terme traitements pour désigner les salaires. Les revenus non
salariaux sont perçus par les membres de professions indépendantes : exploitants agricoles,
artisans, entrepreneurs individuels, professions libérales ; dans le cas de ces derniers, on parle
aussi d'honoraires.
C'est le contrat de travail passé entre un employeur et son salarié qui détermine le niveau
du salaire. Il peut être fixé par accord individuel ou en vertu d'une convention collective
(d'entreprise ou de branche), négociée entre les employeurs et les syndicats (4 200 accords
en 1995) ; dans l'administration, son évolution dépend d'un accord entre le ministère de la
Fonction publique et les syndicats. Malgré l'obligation légale de négocier (lois Auroux de
1982), très peu de salariés sont dans les faits couverts par un accord salarial d'entreprise
(1 salarié sur 8 en 1995). Enfin, les modalités de croissance du salaire minimum, qui s'impose
à tous les secteurs, sont fixées par la loi (voir SMIC).
Le salaire est généralement calculé au temps (à l'heure, à la semaine, au mois ou à
l'année) ; le salaire aux pièces est fondé sur la quantité d'opérations effectuées (par exemple,
le nombre de pièces fabriquées). Les différences entre les niveaux de salaire dépendent
principalement de trois facteurs. Le premier est le secteur d'activité : dans un secteur en
expansion, les entreprises rémunèrent mieux leurs salariés que dans un secteur en déclin. Le
deuxième facteur est la situation du salarié dans la grille des salaires, qui définit le salaire
normalement perçu pour un type donné de qualification ; la grille de la fonction publique
s'applique en particulier dans les administrations. Le troisième facteur est l'ancienneté : le
salaire augmente avec le temps passé dans une entreprise ou dans l'administration. Dans un
contexte marqué par les incertitudes sur la vigueur de la reprise, certaines entreprises
privilégient l'utilisation des primes pour compenser, temporairement, la faiblesse des
augmentations générales.
Salaires et répartition des revenus.
Ces facteurs, qui influencent la hiérarchie des salaires, sont responsables de phénomènes
de contagion des hausses salariales. Par exemple, une hausse de 1 % du salaire minimum,
qui se justifie par la sauvegarde du pouvoir d'achat des salariés les plus défavorisés, se
répercute sur les salaires du bas de l'échelle des qualifications, et, de proche en proche, à
l'ensemble des salaires, même les plus élevés, pour lesquels une hausse de 1 % représente
une somme importante. En cinquante ans, le pouvoir d'achat du salaire net moyen, en
France, a été multiplié par 3,3 (4 % de croissance annuelle entre 1945 et 1978, et 0,6 %
entre 1979 et 1995).
La politique salariale d'un gouvernement, dont l'influence directe est déjà limitée par
l'accord nécessaire des partenaires sociaux (chefs d'entreprise, syndicats), doit ainsi
poursuivre plusieurs objectifs partiellement contradictoires : garantir le pouvoir d'achat des
bas salaires, préserver une hiérarchie des salaires incitant les travailleurs à l'effort et à la
mobilité, et éviter une croissance trop rapide de la masse salariale, susceptible de
compromettre les équilibres macro-économiques.
La fixation des salaires est ainsi, dans les pays industrialisés, un des aspects principaux
de la répartition des revenus, et elle conditionne en grande partie la stabilité sociale. La
complexité des compromis passés entre les salariés, les employeurs et l'État tient aussi à
ce qu'ils portent sur deux expressions du salaire aux incidences différentes : le salaire
nominal, exprimé en francs courants, c'est-à-dire la somme de monnaie figurant
effectivement sur la fiche de paie, et le salaire réel, exprimé en francs constants (après
déduction de l'inflation), qui traduit le pouvoir d'achat de ce revenu sur les biens et
services. À partir des années quatre-vingt, la tendance à la désindexation des salaires sur
les prix, qui distingue les évolutions nominale et réelle des salaires, et la persistance d'un
niveau de chômage élevé, qui affaiblit le pouvoir de négociation des travailleurs, ont
profondément modifié les conditions d'établissement du salaire dans les pays développés ;
la dimension collective a régressé pour faire place à une plus grande individualisation du
salaire. Voir aussi travail.
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salaire
revenu - part des salaires dans le PIB
Les livres
revenu - exemple de formation et d'affectation du revenu des ménages,
page 4359, volume 8
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Les corrélats
catégorie socio-professionnelle (CSP)
convention collective
désindexation
entreprise - Entreprise et pouvoir - Pouvoir social
fonction publique
indexation
négociation
participation
qualification professionnelle
relations industrielles
rémunération
répartition des revenus
revenu
sel
SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance)
syndicalisme - Une situation contrastée
travail - 2.ÉCONOMIE
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