Sait-on ce que l'on fait ?
Publié le 23/01/2022
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PHILOSOPHIE DM: Sait-on ce que l’on fait ?
Le sujet "sait-on ce que l'on fait ?” nous amène à nous interroger sur
différentes notions.
Le terme “sait” du verbe savoir est défini habituellement
comme un ensemble de connaissances ou d'aptitudes reproductibles, acquises
par l'étude ou l'expérience grâce à la conscience.
Ce mot peut également nous
renvoyer vers la science mais aussi vers la vérité.
Lorsque l'on sait, on a donc la
certitude d’avoir des connaissances, que ce soit dans le domaine technique ou
encore artistique.
Ainsi l'expression “on fait”, du verbe faire, signifie que l’on agit,
qu'on constitue, qu’on fabrique ; qu’on réalise et qu’on crée par nos actions et
notre travail, quelque chose de concret à partir d'éléments qu’on tire du néant.
Ainsi, il semble cohérent de penser qu’il faut agir pour pouvoir faire.
Le pronom
indéfini “on” renvoie à l’ensemble des êtres humains, est ce qu’on sait ce que l’on
fait ? De manière générale, les gens présupposent qu’ils savent ce qu’ils font.
Mais sait-on vraiment ce que l’on fait ? Ou au contraire, nous pensons que c’est
une réalité alors que ce n’est qu’une illusion à cause de notre ignorance.
A-t-on
réellement conscience de nos actes ? A-t-on conscience de ce que l’on sait,
c'est-à-dire de ce que l’on pense connaître et faire? Ou au contraire nos actions
et nos savoirs ne seraient-ils pas guidés et contrôlés par notre inconscience ?
Telle est la difficulté que pose le sujet.
Nous verrons que l'individu a conscience
de ses actes et sait ce qu’il fait.
Puis nous pourrons constater que ce n'est pas
toujours le cas car il y a chez l’être humain une part d’inconscience dans les
actions qu’il fait, avant de montrer que toutes les situations ne peuvent pas être
traitées de la même manière et qu’il faut prendre en compte différents facteurs
comme l'état de l'individu.
On sait ce que l'on fait car certains philosophes tel que Descartes pensent
toujours pouvoir être maîtres de leurs actes et avoir une conscience totale et
permanente.
En effet, les êtres humains sont dotés d’une conscience.
Par
définition, au sens général et commun, la conscience est la présence constante
et immédiate de soi à soi-même et de soi par rapport au monde.
C'est la faculté
réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même.
C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet
de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
Le socle de la connaissance
est la conscience car elle a résisté au doute méthodique, elle peut donc servir de
fondement sur lequel s'édifierait l'ensemble du savoir.
Chaque pensée est
accompagnée du savoir de cette pensée.
Lorsque je pense, je sais toujours que
c’est moi qui pense et donc que c’est moi qui suis l’auteur ou le sujet de mes
pensées.
Et si je suis à l’origine de mes pensées, je suis à l’origine de mes
actions et donc je suis responsable de mes actes.
Si le sujet est à l’origine de ses
actions, comment pourrait-il ne pas savoir ce qu’il fait? Par conséquent, l'être
humain est conscient de ses actions.
L’action volontaire a une relation avec le
savoir initial.
Autrement dit, l’homme croit que c’est par sa volonté qu’il agit, c’est.
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