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Sa Majesté des mouches de William GOLDING (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« The Coral Island, roman d'aventures paru au siècle dernier, relatait la réussite de jeunes naufragés rétablissant unesociété idéale au sein d'une île merveilleuse.

Tableau utopique dont Golding s'inspira pour nous livrer, avec SaMajesté des mouches, une version totalement opposée, un « développement négatif ».Le succès de Lord of the Flies (1954) continue d'occulter le reste de l'oeuvre de Golding (né en 1911).

Fasciné parlecomportement humain dans des situations extrêmes, l'écrivain en poursuivit l'exploration dans ses romans suivants :Les Héritiers (1955), Chris Martin (1956), Chute libre (1959) William Golding fut couronné du prix Nobel de littératureen 1983. Des enfants, naufragés sur une île, essaient de reformer un semblant de société.

En vain, car ils se retrouvent prisau piège de leur propre sauvagerie. ContexteCe premier roman de Golding contient tout le pessimisme engendré chez l'écrivain par l'horreur de la guerre et ladécouverte de "ce que l'homme pouvait faire à son prochain". Principaux personnages- Ralph, décidé, raisonnable, élu chef par les autres enfants ;- Jack, son rival, méchant, violent, qui sait utiliser la peur et la mesquinerie des autres ;- Simon et Porgy, amis fidèles de Ralph. RésuméEn plein coeur d'une guerre nucléaire, échoué sur une île après un naufrage, un groupe d'enfants âgés de 8 à 13 ansdoit organiser sa survie.

Rapidement, les enfants reprennent les schémas d'ordre et de hiérarchie habituels et élisentun chef, Ralph, qui distribue un rôle à chacun.

Petit à petit, cependant, l'ambiance, d'abord insouciante, se dégrade.Jack, qui jalouse la position de Ralph, prend la tête des "chasseurs", qu'il transforme en véritable caste.

Bientôt, lesdeux clans s'affrontent, malgré les tentatives de conciliation de Ralph.

Une terrible sauvagerie s'empare alors desenfants : Simon est assassiné sur le totem du "Seigneur des mouches", Porgy subit peu après le même sort.

Armés,couverts de peintures guerrières, débordant d'une rage meurtrière, les "chasseurs" poursuivent Ralph pour le mettreà mort.

Epuisé, celui-ci s'effondre aux pieds d'un officier de la Navy, fraîchement débarqué sur l'île en feu.

Lesenfants sont transférés à bord.AdaptationSa Majesté des mouches a été porté à l'écran par Peter Brook en 1963.

L'île de tons les dangersla suite d'un accident d'avion, un groupe de collégiens britanniques atterrit sur une île déserte.

Tandis que lamarmaille se disperse en jeux insouciants, les « grands » s'organisent pour assurer leur survie.

Ralph, qui a unenature de chef, ne tarde pas à affirmer son autorité au sein de la tribu, dont le fonctionnement s'assimile à un grand« jeu de l'aventure » : reconnaissance du territoire, cueillette de fruits, construction de cabanes et, surtout,entretien d'un grand feu destiné à signaler leur présence.

Jack, adolescent teigneux qui conteste le commandementde Ralph, mène le « clan des chasseurs » sur le sentier de la guerre et, à mesure qu'il se prend au jeu — en leraffinant de rites sanglants —, il va acquérir sur le groupe un grand ascendant et, par la terreur, obtiendra unesoumission absolue.

Une poignée de rebelles assistera, impuissante, à ces débordements de cruauté...

avant d'enêtre elle-même la victime.

Traqué comme un animal, Ralph sera sauvé in extremis par l'arrivée providentielle desauveteurs qui ont de la peine à croire ce qu'ils voient. Une fable alarmisteComment des individus livrés à eux-mêmes s'organisent-ils pour vivre ensemble ? Sur quelles bases établissent-ils lafonction de chacun et le respect des règles communes ? Quels mystérieux mécanismes transforment une paixrelative en un déferlement de violence ? Telles sont les questions que pose Golding, l'ethnologue, en examinant à laloupe une microsociété en train de se créer puis de s' autodétruire.

Et pour mieux illustrer les vices ducomportement humain, il met en scène des enfants, êtres vierges de toute « responsabilité sociale », capables dumeilleur comme du pire...

« Que feraient des adultes ? » se demandent-ils sans cesse ; la même chose, répondl'écrivain, car « l'homme produit le mal comme l'abeille le miel ».

Le retour à l'état sauvage ne fait qu'exacerber despulsions primitives — une disposition particulière au mal — qui nous sont naturelles et dont nous sommes prisonniers.Dès lors, Golding imagine notre évolution comme la reproduction de son épilogue tragique : d'un îlot paradisiaque,ses Robinsons destructeurs ont fait une terre brûlée, inhabitable...

Vision d'un pessimisme absolu !. »

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